Chaque année, la SNCF enferme les oiseaux dans des filets sous le prétexte de protéger ses infrastructures. Mal posés ou de texture non adaptée, ceux-ci constituent de véritables pièges à la faune des villes et occasionnent la mort de nombreux oiseaux.
Missionnées par la SNCF, les entreprises peu scrupuleuses posent/referment les filets, tout en y piégeant les oiseaux (bébés et adultes) et les condamnant à mourir de faim et de soif.
Les oiseaux piégés périssent dans des souffrances inimaginables.
Une pratique courante, mais qui en dit long sur les méthodes utilisées par certaines entreprises dans les endroits difficilement accessibles : les pigeons vivants sont enlevés à l'aspirateur.
Quand les associations de protection des oiseaux demandent le retrait des filets, elles demandent aussi à récupérer les bébés et les jeunes et à être prévenues du jour de l'opération, ce que la SNCF omet de faire.
Située à Châtillon, dans la banlieue parisienne, la SPOV (Société Protectrice des Oiseaux des Villes) recueille, prend en charge et soigne les oiseaux.
Suite aux nombreuses alertes, car ces massacres sont récurrents, la SNCF fait juste enlever les cadavres pour éviter les réclamations des clients, et referme les filets, y piégeant les malheureux pigeons.
De telles méthodes sont contre-productives et injustifiées, les pigeons étant inoffensifs à tous points de vue et notamment sanitaire.
Ils ne transmettent pas de maladies aux humains (sauf peut-être cas totalement exceptionnels ne concernant pas la santé publique), même s’ils peuvent être vecteurs pour d’autres pigeons. La température corporelle du pigeon est de 41,6° alors que celle des humains est de 36 à 37°. Par conséquent les germes actifs chez le pigeon ne sont pas les mêmes que ceux actifs chez l’homme.
Ces méthodes génèrent un gaspillage massif de l'argent public, ainsi que de graves violations de l'article 521-1 du code pénal qui réprime les sévices graves et actes de cruauté envers les animaux domestiques ou apprivoisés ou tenus en captivité.
Il est urgent et indispensable que les modalités de pose de filets de protection garantissent une protection des structures tout en épargnant la vie de la faune des villes.
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"A Colombes, les pigeons se meurent sous le pont de la Gare :
Colombes (92), rue Ménelotte, mercredi 4 mai 2016. Les volatiles se sont empêtrés à l’intérieur de filets censés les repousser. L’association Credo Pigeons réclame le retrait des filets. (LP/Adeline Daboval.)"
Voir l'article ...
Dans les exemples ci-dessous, que deviennent les bébés et jeunes pigeons incapables de voler ? C'est très inquiétant.
1/ Exemple de système aspirant couramment utilisé :
4.4.1.4 (p. 5) : "utiliser un système aspirant (camion – vacuum) pour les accumulations trop importantes ou inaccessibles."
2/ Consignes d'une autre entreprise pour le nettoyage d'un clocher :
Extrait :
"ENLEVER LES FIENTES QUI SE TROUVENT SUR UNE SURFACE DURE ET PERMANENTE (BÉTON, BOIS, MÉTAL, ETC.)
Mouiller légèrement les fientes sèches avec un pulvérisateur ou un tuyau d’arrosage à basse pression (attention de ne pas mettre trop d’eau !).
Ramasser les fientes humides avec une pelle.
Les mettre dans un sac à ordures ultra-résistant à double épaisseur, que l’on peut fermer hermétiquement.
Déposer le sac dans une décharge d’ordures ou un incinérateur conçu pour traiter les matières résiduelles.
Utiliser un camion-aspirateur pour ramasser les accumulations de fientes importantes ou difficilement accessibles".
III. Argumentaire pour la défense des pigeons bisets massacrés en France :
Association Espaces de Rencontres entre les Hommes et les Oiseaux :
=> Mieux vivre avec les oiseaux en ville.
=> Promouvoir une écologie de la réconciliation.
=> Mettre en oeuvre une gestion durable, raisonnée et éthique.
=> Aider les acteurs concernés par la présence des oiseaux à acquérir des connaissances et développer des pratiques en faveur d'un partage de l’espace entre les hommes et les oiseaux en milieu urbain.
Depuis plusieurs années, AERHO agit en faveur d’une organisation éthique des pigeons pour une présence apaisée avec les habitants de la ville.
S’il faut vivre ensemble, humains, animaux et végétaux, il nous faut donc partager l’espace urbain. Cohabiter signifie alors apprendre à gérer les conflits et proposer de nouvelles pratiques.
Les citoyens doivent tout à la fois s’approprier collectivement leur ville tout en y trouvant leur propre espace individuel et accepter la présence de l’autre dans la diversité humaine et animale.
Les moyens répulsifs et l'effarouchement : Grillage ou filet.
"Concernant l’obturation de passage, nous préconisons selon l’architecture du site, la pose de grillage ou de filet, ou tout autre matériau de construction. Les filets sont souvent posés sous le plafond des sous-sols où circulent tous les tuyaux et autres chemins de câbles électriques, multiples perchoirs et nichoirs pour les pigeons.Nous alertons sur la pose de ce genre de matériau, car bien souvent, les entreprises se contentent d’effectuer les travaux sans se préoccuper des oiseaux qui restent prisonniers du filet ou grillage et meurent dans des conditions cruelles. Par ailleurs, une mauvaise pose et/ou un manque d’entretien permettent le passage des oiseaux et la possibilité d’enfermement lors de la réparation. Ils doivent être retendus et entretenus régulièrement sinon les oiseaux font leur nid dessus. Les entreprises de pose laissent parfois des oiseaux à l’intérieur ce qui entraîne une mort lente et cruelle."
(https://www.aerho-oiseauxdesvilles.org/une-gestion--c1xqm)
https://www.aerho-oiseauxdesvilles.org/
http://credopigeons.fr/solutions/
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