La fourrière animale de l’agglomération du Pays de Lorient jusqu’à présent service public est privatisée depuis le 1er septembre 2016 ; elle est confiée à la société SACPA.
Qu’est-ce qu’une fourrière ?
Une fourrière est le lieu où sont amenés les animaux errants sur la voie publique.
Ils y sont tués au bout de 8 jours (délai légal) s’ils ne sont pas réclamés, ou remis à une association de protection animale. Le mot tuer est le plus juste car l’euthanasie est l’acte d’abréger les souffrances.
Au Pays de Lorient, la fourrière publique travaillait sur la base des valeurs du service public dans le souci de l’animal et de l’humain. Elle s’entendait avec les associations de protection animale locales afin de sauver autant que possible chiens et chats en les leur remettant, dans la mesure des places disponibles dans les différentes structures (refuges ou familles d’accueil) afin d’être d’adoptés.
Certaines associations travaillent aussi sur le terrain depuis 20 ans pour stériliser et identifier les chats moins domestiques, qui sont ensuite remis sur leur lieu de vie. Le principe de l’École du chat. Ces animaux créent du lien social et font leur travail de chasseur.
Nous citoyens du Pays de Lorient, sommes inquiets de ce changement et à juste titre !
Comment respecter la vie animale et l’évolution de son statut (article 51514 code civil) et faire du bénéfice ?
Car faire du bénéfice est bien le principe et l’objectif d’une société privée.
Nos inquiétudes sont fondées sur les témoignages des personnes et d’associations d’autres villes et communautés d’agglomération qui ont choisi la privatisation de leur fourrière.
" Ils (la fourrière) ramassent tout ce qui traîne, ramassez vos chats !"
Que vont devenir tous les chats “passés” par le protocole de l’École du chat ?
Qui les protégera du passage de la fourrière ?
Nous citoyens du Pays de Lorient, demandons aux élus en charge de ce dossier
l’établissement d’un document écrit qui garantira l’application de nos doléances qui sont les suivantes :
- 1. PAS de capture des chats déjà « passés » par le protocole École du chat, et la poursuite de l’action sur le terrain des associations locales pour lutter contre la surpopulation et contre les maladies félines tout en respectant la vie.
- 2. Que les associations locales - sans exception, puissent continuer à sauver des animaux en les sortant de la fourrière comme il se faisait avec la fourrière publique.
Pour le respect que l’on doit aux animaux et aux contribuables !
Vous qui êtes sensibles à leur bien-être, pensez aussi à leur devenir à TOUS, chiens et chats.
Communes ayant pris l'initiative de stériliser et d'identifier leurs chats sans propriétaires sont à lire ci-dessous.
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