Un radar météo a été implanté sur la commune de Sembadel en 1996 afin de prévenir des crues de la Loire et de ses affluents, pour la protection des personnes et des biens.
Le choix du lieu de l'implantation de ce radar a été fait en dépit du bon sens (puisqu'il n'est pas au point culminant des environs) et n'est pas suffisamment haut pour que son faisceau d'ondes ne soit pas gêné par les arbres.
En 1996, les arbres occultaient déjà les émissions du radar et le problème n'a fait qu'empirer avec le temps (car les jeunes arbres ont continué à grandir...). Aujourd'hui, Météo France nous demande de faire abattre une superficie de 160ha minimum d'une forêt en partie très ancienne, datant de l'époque de Colbert et utilisée pour fournir la marine royale et fabriquer les mats des bateaux). Cet abattage devrait commencer dans un premier temps (dans les mois à venir) par une coupe de 45 ha, le reste de la superficie ferait l'objet d'abattages ultérieurs.
Cette forêt a toujours été gérée de façon raisonnée et raisonnable.
Elle abrite, de plus, plusieurs espèces protégées et menacées, telles que la chouette boréale de Tengmalm. protégée en France par la loi du 10/07/1976 et l'arrêté d'application du 17/04/1981. Cette espèce figure en Annexe I de la directive européenne "Oiseaux" (n° 79/409 du 06/04/1979) et est reprise en Annexe II de la convention de Berne qui a pour objet d'assurer la conservation de cette espèce. Il est depuis interdit d'altérer ou de dégrader son milieu.
Aujourd'hui, les services de l'état veulent faire appliquer la servitude liée à la construction du radar sans se soucier, ni des décrets, lois et autres directives européennes, ni de cette catastrophe écologique (destruction d'un écosystème ancien qui risque d'entrainer des modifications désastreuses de l'environnement et du paysage, risque d'apparition d'espèces invasives en lieu et place de celles présentes, etc...)
La déforestation massive envisagée en vue d'améliorer le fonctionnement du radar (qui n'a jamais fonctionné à 100% depuis sa construction) pourrait être totalement évitée par le simple rehaussement de l'édifice. Cette solution technique est réalisable et a déjà été chiffrée par des bureaux d'études indépendants pour un coût estimé de 740.000€. Cette somme représente moins d'1€ par habitant de la zone couverte par le radar.
Ci-dessous, copie de la lettre ouverte envoyée par le président de l'association à Mme Ségolène Royal, Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, (Météo France étant sous tutelle du ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer) :
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.