Pour tous les candidats à une élection quelconque, exigeons une enquête sur leur comportement d'élu ou de futur élu (assiduité dans l'exercice du mandat, employés (et salaire versé) dans le cadre de l'enveloppe aux parlementaires de 9 561,00€ par mois), usage de la réserve parlementaire etc...).
Le but est évidemment de permettre aux électeurs de savoir comment leurs futurs représentants travaillent ou vont travailler dans l'intérêt du pays (on en est loin aujourd'hui) !
Il serait facile alors de comparer les déclarations des candidats avec l'application qu'ils font de leurs idées à leur cas personnel.
Ce serait d'ailleurs l'intérêt des candidats non favoris des sondages de prouver lors de cette enquête qu'ils sont dignes de confiance. Il est probable qu'ils pourraient drainer ainsi des suffrages, une prime à la sincérité et à l'honnêteté en quelque sorte. Si quelques-uns jouaient cette transparence même sans un texte imposant la démarche, ils grimperaient dans les sondages, c'est certain.
Mais le feront-ils ? Allez, un petit effort, le bon exemple peut faire recette !
On découvre avec l'affaire Fillon la partie émergée de l'iceberg, car selon lui tout le monde fait la même chose (ou plus…). Et effectivement, c'est légal ! Mais pourquoi ?
Parce que nos chers élus sont à la fois représentants du peuple, donc rédacteurs des lois, en même temps que bénéficiaires des textes les concernant : c'est un peu comme si dans une entreprise les employés décidaient en réunion, du salaire et des avantages que le patron devra leur verser et financer ! Le monde à l'envers donc !
Et comme aucun contrôle n'est programmé, fatalement les abus s'accumulent.
Cela dit, il n'est pas normal que parmi les candidats en lice les uns soient montrés du doigt alors que les autres, qui peuvent faire pire ou mieux (nous n’en savons rien), ne font l'objet d'aucune enquête.
Nous avons pour l'instant deux candidats réellement inquiétés, un autre pour lequel aucune enquête n'a fait la lumière sur les fameux 120 000€ de Bercy ; et les autres comme B. Hamon, J.L. Mélenchon et tous les qualifiés de «petits», sur lesquels on ne sait rien !
Avec une enquête, les électeurs sauraient ainsi à qu’ils ont affaire. Il est quand même normal de vérifier que les personnes occupant des postes déterminants n'ont pas une moralité à géométrie variable, ou des penchants fâcheux laissant présager une possible gestion sous influence....
La procédure d'enquête, serait certes un tout petit pas vers une démocratie digne de ce nom, mais sans ce petit pas, indispensable, notre régime à bout de souffle peut dériver vers le pire !
Il sera temps, une fois cette mesure prise, d'enclencher un processus de retour à la démocratie vraie, où le peuple vote et où les élus exécutent les ordres et seulement les ordres du patron «électorat» !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.