A PRESENT IL EST TEMPS :
GAUCHE, REVEILLE-TOI !
Voilà, c’est fait : la droite s’est mise en ordre de bataille pour 2017. Elle a choisi son candidat, le plus à droite possible, elle a voté en faveur de la désagrégation, en 5 ans, de notre Etat social et pour le recul de l’Etat de droit. Stimulée par une forte participation à sa primaire, elle se rassemble autour de ses objectifs, elle fait le tri entre l’essentiel et le secondaire, réservant tous ses coups à la gauche. Derrière le vainqueur, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy sont désormais unis. Pendant ce temps, le Front National continue de progresser, à bas bruit, dans la France profonde. Et le pays, de surcroît, est toujours sous la menace d’attentats majeurs, car Daech voudrait s’inviter à la présidentielle !
Electeurs, électrices, sympathisant-e-s de gauche, allons-nous assister sans rien dire, au spectacle d’une gauche qui se morcelle, se divise, passe son temps à s’invectiver, comme si nous n’étions pas menacés du pire : l’élimination de la gauche du premier tour de la présidentielle, puis un second tour où ne serait proposé qu’un choix entre François Fillon et Marine le Pen ?
Nous refusons d’avoir à choisir entre d’un côté la suppression de 500.000 fonctionnaires, la retraite à 65 ans, la complaisance à l’égard de l’homophobie, de l’autre le rétablissement de la peine de mort ou la chasse aux immigrés, d’être condamnés à l’indifférence aux enjeux écologiques et à la régression des droits des femmes dans les deux cas. Nous voulons que soient portés, jusqu’au second tour de 2017, un autre projet, une autre voix. Nous pensons que des millions de Français l’attendent comme nous.
La gauche appartient à tous et pas à quelques-uns, nous en sommes ensemble coresponsables. Agissons pendant qu’il est temps. Refusons de nous laisser enfermer dans la spirale mortifère des divisions, des insultes, des candidatures multipliées jusqu’à l’absurde, du sectarisme qui brouille le jugement quant à l’essentiel. Imposons aux candidats potentiels ou déclarés, aux états-majors, de changer de ton, de ne pas injurier l’avenir : à la fin, il faudra bien se rassembler contre ces droites-là.
Citoyens et citoyennes de gauche, nous nous adressons à tous les partis, à tous les candidats de gauche : nous sommes là. Nous ne pouvons rien sans vous, vous ne pouvez rien sans nous. Nous sommes à gauche, de toutes sensibilités, venus de toute la France. Aucun parti ne nous a dicté cette initiative, aucun ne la contrôle. Nous sommes ensemble pour dire :
"Candidats potentiels ou déclarés, si vos désaccords sont légitimes, il ne faut pas qu'ils conduisent à une division mortelle. Engagez vous, si un autre candidat de gauche que vous même parvient à se hisser au second tour de la présidentielle à voter pour lui face à la droite et à l'extrême droite. Ne faites pas votre campagne là dessus, mais dites le, dites-le simplement, dites-le maintenant".
POUR 2017, RIEN N’EST ENCORE JOUE SI TOUT LE MONDE S’Y MET.
Premiers signataires de l’appel :
Nada Abillama-Masson (Formatrice, Boulogne 92),
Cyril Baumgarten (retraité EDF, Buenos Aires),
Martine Beck (Tours)
Francis Bismuth (psychanalyste, Enghien-les-bains)
Eric Blondin (retraité de la police, Ablis)
Danielle Chaillié (retraitée FP hospitalière, Clamart)
Sylvie Comte (cadre CAF, Marseille),
Fred Noiret (sculpteur, Marciac)
Laetitia Cervoni (cadre Pôle emploi, Ghisonaccia),
Anne Crenier (magistrate, Amboise),
Michel David (consultant, Roubaix),
Eric Ehrmann (prof. de technologie, Carmaux)
Jacques Faget (directeur de recherches émérite CNRS, Bordeaux),
Anne Flipo (coordinatrice association, Pontoise)
Isabelle Floch, (psychanalyste, Paris),
Michèle Gros (retraitée chèques postaux, Amboise)
François Gros (retraité, éducation nationale, Amboise)
Didier Hanne (juriste, Limoges)
Alexandre Hoffmann (consultant en amélioration continue, Buenos Aires)
Catherine Lancelle (correctrice, Dijon)
Martine Loiseau (juriste, pdte association, Laguepie 82)
Marie-Laurence Meurisse (cadre FPT, Wasquehal)
Alexandre Keita (cadre groupe automobile, Paris),
Olivier Latil ( traducteur, Buenos Aires)
Didier Peyrat (magistrat, Pontoise),
Michel Terestchenko, (maître de conférence philosophie, Aix en Provence)
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