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Les pinsons, mouvement de défense du Droit à la formation
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Destinataire(s) :
M. Michel Sapin, M. Emmanuelle Wargon et M. Jean-Marie Marx
La pétition
Pas touche à mon Droit à la formation
C’est la crise, vous vouliez peut être progresser au travail ou vous reconvertir en utilisant votre DIF mais pas de chance vous pourriez perdre dans quelques mois votre Droit Individuel à la Formation.
L’histoire du DIF.
Le DIF est né en septembre 2003 d’un accord unanime des partenaires sociaux qui ont compris que dans la société de la connaissance tous les salariés devaient se former très régulièrement (tous les ans, 20 heures au moins avec la possibilité de cumuler durant 6 ans leurs heures).
Hélas le DIF a été peu utilisé depuis sa mise en application en 2004 car : Les employeurs n’ont pas envie de payer pour la formation de tous leurs salariés, surtoutdes moins qualifiés. Ni les pouvoirs publics, ni les syndicats, ni les entreprises n’ont réellement voulu bien communiquer sur le DIF depuis 10 ans. Les salariés ont aussi souvent été attentistes, fatalistes et timorés face à leur demande de formation. Ils n’ont pas osé demander leur DIF
La « trouvaille » du compte personnel de formation peut elle changer la donne ?
Fin 2013 le DIF risque donc de disparaître car le MEDEF et quelques syndicats ont voulu « noyer le poisson » avec le Compte Personnel de Formation (devant à terme absorber le Droit à la formation).
Ce compte personnel formation est malheureusement un leurre, ceci pour au moins 5 raisons :
1. Le droit des travailleurs à la formation va disparaître pour être remplacé par un banal compteur d’heures de formation (qui ne contraindra en rien les entreprises à former leurs salariés).
2. Le code du travail n’obligera plus les employeurs à maintenir l’employabilité des salariés (y compris les seniors et les personnels peu qualifiés). Ils ne pourront faire valoir leur droit avec un simple compteur d’heures inutilisables la plupart du temps (parce que non financé).
3. Les caisses des entreprises sont vides. Avec le compte personnel formation tout le monde se renverra la balle pour financer les heures de formation (les régions ont déjà fait savoir qu’elles ne paieraient pas, les pouvoirs publics qu’ils souhaitent utiliser l’argent de la formation pour les seuls chômeurs
4. Tracer mois après mois et comptabiliser au niveau national les heures de formation des 28 millions d’actifs en France est un travail titanesque qu’aucun organisme public ne sera capable de mener avant de nombreuses années.
5. Les partenaires sociaux ne tiennent déjà pas leurs engagements.
Ils s’étaient engagés à mettre en œuvre le CPF dans les 6 mois suivants la signature de l’Accord du 11 janvier 2013. En juillet 2013, tout le monde a pu constater qu’il n’en a rien été. Au mieux, on discutera toute la fin de l’année du CPF, on votera un texte de loi en avril ou mai 2014 puis, pendant un ou deux ans on réfléchira comment mettre en place le CPF dans les branches professionnelles, les entreprises... Ainsi, les salariés ne pourront pas se former avant de très nombreuses années.
Le CPF ce sera au mieux en 2016 ou 2017 pour tous ! Les fonds de la formation manquent partout mais chacun doit connaître ce chiffre : 50% des fonds vont à 6% des salariés (les plus qualifiés). Aucun service formation n’aura plus d’argent pour former les salariés hors du plan de formation, bien au contraire, pendant les crises en France, le budget formation est parmi ceux qui sont sacrifiés dans la plupart des entreprises.
Pourtant il y a beaucoup à faire :
En France, près de 10 % des salariés sont illettrés (chiffres officiels de l’ANCLI), 10% encore des salariés maîtrisent l’anglais (comment peut-on exporter quand personne ne parle anglais?)
En Mars 2000 au somment de Lisbonne, la France s’était engagée à former tous ses travailleurs tout au long de la vie. Dix ans plus tard, nous sommes parmi les derniers de la classe européenne au niveau du départ mensuel en formation (6% tous les mois quand il faudrait atteindre 15%).
Ce n’est pas d’une énième réforme de la formation dont a besoin le pays mais de responsabiliser les travailleurs, comme les employeurs, face à leur formation et au développement des compétences.
Le DIF dote chaque travailleur d’un capital formation mais aussi d’un droit (et donc de la responsabilité de l’utiliser), c’est un droit moderne et adapté au contexte actuel de changement et de crise professionnelle.
Rien ne justifie l’abandon du DIF si ce n’est la volonté du patronat et de certains syndicats de communiquer sur la formation sans la réaliser.
En signant cette pétition nous demandons aux pouvoirs publics de conserver le Droit à la formation des 15 millions de salariés du privé, des 5 millions de fonctionnaires et d’étendre ce droit à tous les travailleurs de France (Intérimaires, CDD, précaires, travailleurs indépendants, intermittent).
Sauvons le DIF
Pétition de : Les pinsons, mouvement de défense du Droit à la formation
Pétition qui sera adressée en novembre 2013 à : Michel Sapin Emmanuelle Wargon Jean Marie Marx
En septembre consultez gratuitement et diffusez le livre « histoire de DIF », paru en 2008 éditions Arnaud Franel
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