Pour l'aide au suicide

À la différence de l’euthanasie, qui consiste à donner la mort par une aide médicale à un patient, le suicide assisté donne au patient le moyen médical de mettre lui-même fin à ses jours. 

Le suicide assisté se déroule de manière précise. Un médecin prescrit la substance après avoir évalué soigneusement la situation et les motifs de la personne désirant mourir. Celle-ci prend alors la substance par voie orale, entérale ou intraveineuse. Il est par contre impératif qu’elle ingère elle-même la substance ou déclenche elle-même la perfusion. 

Il faut évidemment que des conditions soient remplies : 

• le patient doit être conscient et doit disposer de toutes les capacités de discernement pour demander un recours au suicide assisté. 

• Il doit s’agir de l’acte d’une personne capable de discernement et maîtresse de son acte, et qui est atteinte d’une maladie incurable et d’une souffrance insupportable. 

• Il doit également faire preuve d’une bonne capacité mentale et sa demande doit être volontaire et répétée. 

Le but de cet acte est de soulager une personne pour qui la souffrance physique est devenue également psychologique. 

Cette aide est interdite en France, contrairement aux pays comme les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, l’Allemagne (dans certains États), l’Espagne (dans certaines régions), le Portugal (dans certaines circonstances et avec des restrictions), l’Autriche (avec des conditions strictes), la Finlande et la Norvège (dans certaines circonstances et avec des restrictions). La Suisse, elle, a fait le choix de rendre possible le suicide assisté mais pas l’euthanasie. 

Beaucoup d’associations revendiquent le droit au suicide assisté en France, c’est le cas d'Ultime Liberté ou encore l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD). Elles donnent énormément d’arguments en faveur de ce droit comme l’autonomie et le droit à l'autodétermination qui inclut le droit de choisir quand et comment mettre fin à sa vie dans les cas de maladies incurables, le soulagement de la souffrance en offrant un moyen de mettre fin à ces douleurs physiques et psychiques, et le maintien de la dignité en évitant de subir une dégradation physique ou une perte d'autonomie inacceptable. 

Bien entendu, l’autorisation du suicide assisté en France ne pourrait se faire qu’avec un encadrement particulier : consultation continue avec des professionnels de la santé, accompagnement dans la prise de décision, soutien pour les proches, préparation et suivi post-mortem… En fournissant un soutien médical et psychologique complet et personnalisé, les équipes de soins palliatifs et les professionnels de la santé contribuent à garantir que le processus de suicide assisté se déroule dans le respect de la dignité, de l'autonomie et du bien-être des patients et de leurs proches.

Actuellement en France,  un projet de loi sur la fin de vie a été présenté début avril 2024 en Conseil des ministres et sera soumis à l’Assemblée nationale le 27 mai de la même année. Il y a déjà des voix qui s’élèvent sur le sujet mais ça sera un très long et compliqué débat d’au moins 2 ans avant de voir des potentiels résultats. 

Si vous souhaitez vous aussi rejoindre ce combat pour l’autorisation de l’aide au suicide en France, et que vous désirez faire rapidement bouger les choses, n’attendez plus pour signer des pétitions à ce sujet ! Vous souhaitez faire plus ? Alors lancez-vous en créant votre pétition sur MesOpinions ! 

Si vous ne savez pas comment vous y prendre ou si vous avez une quelconque question, vous pouvez nous contacter sur notre adresse mail contact@mesopinions.com et nous nous ferons un plaisir de vous répondre et de vous aider !