En France, un enfant est tué par l’un de ses parents tous les cinq jours en moyenne (rapport de l’UNICEF du 20 novembre 2022).
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la maltraitance infantile désigne les violences et la négligence envers toute personne de moins de dix-huit ans. Elle s’entend de toutes les formes de mauvais traitements physiques et/ou affectifs, d’abus sexuels, de négligence ou de traitement négligent, ou d’exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir.
En effet, les violences physiques se caractérisent par l’usage de la force ou de la violence contre un enfant, de telle manière qu’il soit blessé ou risque de l’être : frapper (avec un objet, la main, le pied, le poing…), mordre, brûler, empoisonner, étouffer, étrangler, secouer, bousculer, noyer… Ces violences n’ont pas besoin d’être habituelles ou répétées pour tomber sous le coup de la loi.
Les violences psychologiques prennent quant à elles en compte des faits, généralement répétitifs, incluant les menaces verbales, l’intimidation, l’isolement social, les insultes ou les propos dénigrants, les humiliations…
Les chiffres concernant les violences physiques ou psychologiques sont édifiants : 300 millions d’enfants âgés de 2 à 4 ans, soit près de 3 enfants sur 4, en subissent régulièrement de la part de leurs parents et des personnes qui s’occupent d’eux (OMS).
En outre, les violences sexuelles englobent tous les actes à connotation sexuelle imposés aux enfants et ne se limitent pas au viol. Il s’agit de toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise mais également du viol (acte de pénétration sexuelle -vaginale, anale ou buccale-), des mutilations sexuelles, de la prostitution de mineurs, de la pédopornographie et de la corruption de mineurs.
Celles-ci sont punies par la loi même en l’absence de violence, de contrainte, de menace ou de surprise.
A noter qu’une femme sur cinq et qu’un homme sur treize disent avoir subi des violences sexuelles dans leur enfance entre zéro et dix-sept ans et que 120 millions de filles de moins de vingt ans ont subi une forme de violence sexuelle ou un contact sexuel forcé (OMS).
Pour finir, les négligences sont le fait, pour la personne responsable de l’enfant, de le priver des éléments indispensables à son bon développement et à son bien-être. Cela peut être des privations de nourriture, de sommeil, de soins, d’attention…
Les répercussions des violences infantiles sont toujours lourdes de conséquences, qu’elles soient physiques ou psychiques (angoisse, colère, difficultés relationnelles, hématomes, douleurs, handicap, décès…).
Vous voulez vous battre pour que les violences infantiles soient plus sévèrement punies et n’aient plus lieu d’être ? N’hésitez pas à vous mobiliser avec nous sur MesOpinions ! Nous vous accompagnerons pour que votre lutte soit entendue !
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