Ouvert au milieu du 19e siècle, le zoo de Lyon, situé dans le parc de la Tête d’or, expose aux visiteurs près de 400 animaux sur une surface de 8 hectares.

Oui mais voilà, l'association PAZ met le doigt sur les conditions de détention de ces animaux. En effet, elle rappelle que les animaux sauvages n’ont pas leur place en captivité. Même nés en milieu clos, les animaux ont le même patrimoine génétique que leurs congénères vivant dans la nature. Leur captivité est contraire à leurs besoins et provoque régulièrement de nombreux troubles du comportement. Ce sont les stéréotypies (mouvements répétés et sans but apparent) qui se manifestent sous la forme d'allers-retours incessants, de tourner en rond… Ces comportements illustrent un ennui et un mal-être profond pour ces animaux. PAZ révèle que les panthères de l’amour du zoo de Lyon sont touchées par ces phénomènes et que le lion, mort en 2021 présentait également des stéréotypies.

Face à ces revendications, l’association a diffusé une pétition et contacté à plusieurs reprises la mairie de Lyon, actuellement en charge du Zoo. Mais le silence du maire de Lyon, Monsieur Doucet qui déclarait pourtant en 2020 “Les animaux sauvages n’ont pas leur place dans les enclos” n’est plus tolérable aux yeux de PAZ.

Le 31 octobre 2024, Projet Animaux Zoopolis a donc décidé, avec le soutien de 15 autres associations de protection animale, d'adresser un courrier collectif au maire de Lyon afin de demander un plan d’actions visant la fermeture du zoo du parc de la Tête d’Or et le placement des animaux dans des refuges.

À nouveau sans réponse, PAZ a donc lancé le 30 novembre une manifestation devant les grilles du parc de la Tête d’Or à Lyon. À coup de banderoles, pancartes et d’un mégaphone, l'association a rappelé que les animaux n’ont pas leur place en cage. La mobilisation loin d’être passée inaperçue a été largement partagée par les médias lyonnais. Les militants espèrent que cette manifestation permettra, enfin, une réponse de la Mairie de Lyon.