Il y a quelques semaines, nous alertions sur les menaces pesant sur la protection des loups en Europe. Dans un article précédent, nous dénoncions les propositions visant à faciliter leur abattage, notamment sous l'impulsion de Michel Barnier et de l’Union européenne. Aujourd’hui, ces craintes deviennent réalité : le 3 décembre, le Conseil de l’Europe a validé le déclassement du loup, qui passe d’« espèce strictement protégée » à « espèce protégée ».  

Cette décision marque un dangereux tournant. Sous prétexte d’une gestion plus « équilibrée », le loup devient une cible plus facile, sacrifié sur l’autel des intérêts agricoles. Pourtant, les faits sont clairs : ce prédateur emblématique joue un rôle très important dans nos écosystèmes. 


Ce changement, présenté comme une réponse aux préoccupations des éleveurs, ignore les solutions alternatives, comme les moyens de protection des animaux ou la coexistence. Pire encore, selon la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature, plusieurs populations de loups sont encore vulnérables.  


Le choix de faciliter les abattages démontre que l’écologie est reléguée derrière des intérêts économiques. 


Nous ne pouvons accepter ce recul. Il est encore temps de réagir  ! Si moins d’un tiers des Parties à la Convention de Berne s’y oppose, la décision entrera en vigueur uniquement pour les pays qui n’auront pas formulé d’objections. 

Une pétition a été lancée par Thérèse sur MCA, afin de demander l’annulation de cette décision, signez-là avant qu’il ne soit trop tard !


Continuons à nous mobiliser. Agir pour les loups, c’est défendre la biodiversité et rappeler que la nature ne doit pas être sacrifiée pour des intérêts particuliers.