Dans le village de Longuyon en Meurthe-et-Moselle, une découverte révoltante a secoué les habitants. De nombreux animaux ont été retrouvés, vivant dans des conditions effroyables. Heureusement, ils ont pu être pris en charge par des associations engagées dans leur protection. 

Alertée par plusieurs signalements, l’association A.P.R.E.S, qui lutte sans relâche pour la cause animale, s’est rendue au domicile d’une femme accusée de maltraitance animale. Cette dame est tout simplement une éleveuse qui revend certains de ses animaux sur Internet. 

Les découvertes réalisées sont d’une horreur inqualifiable. Certains animaux étaient contraints de vivre dans un débarras, dans leurs excréments ou dans la boue. Ils étaient également victimes de sous-nutrition et n’avaient pas la possibilité d’avoir accès à des soins médicaux. 

Et ce n’est pas tout… Sur place, les bénévoles ont découvert un cochon, totalement recouvert de boue, incapable de se déplacer, une épidémie de gale a également été découverte sur les pattes des volailles. De plus, deux chats étaient enfermés en présence d’un furet, qui n’a malheureusement pas survécu. De nombreux cadavres sont à noter : une chèvre, des pigeons, une poule ainsi qu’un lapin.

 Les faits sont horribles, inqualifiables et inhumains. Comment peut-on laisser des animaux mourir ? Pourquoi accueillir des animaux pour les traiter de la sorte ? Tant de questions sans réponses…

Certains ont pu être sauvés 

Grâce à l’intervention de la Gendarmerie et de la Direction départementale chargée de la protection des populations, plusieurs animaux ont pu être secourus. 

Au total, 21 volailles, 2 chats, 3 lapins, 20 pigeons et un cochon sont sains et saufs. Pour leur venir en aide, l’association Targa a récupéré 2 serpents, des oiseaux et un cochon. De son côté, l’association Arche du cœur a pris en charge 8 chèvres et 3 poneys. 


Même si l’horreur de ces découvertes est bien présente dans le cœur des membres des différentes associations et de la population, des bonnes nouvelles sont tout de même à noter. Comme l’indique la Gendarmerie, les animaux ont été placés en l’attente d’une décision de justice. L’association A.P.R.E.S a ainsi porté plainte et souhaite que les animaux qui n’ont pas pu être cédés, ne soient pas remis à leur propriétaire. 


Disons stop à ces actes de cruauté animale. Mobilisons-nous tous ensemble pour le bien de nos animaux, c’est tous ensemble que nous pouvons avancer dans ce combat !