Une fois de plus, les réseaux sociaux ont servi de vitrine à une barbarie  inhumaine. Pan Hong, un influenceur chinois suivi par plus de 16 millions de personnes sur Douyin (la version chinoise de TikTok), a causé la mort d’un chien en direct. Muselé et frappé, le malamute d’Alaska n'a pas survécu à ce qui aurait dû être un simple bain. 

Une scène d’horreur à laquelle des milliers d’internautes ont assisté, impuissants, et qui soulève une question : jusqu’où la course aux vues permettra-t-elle de détruire des vies ?

Ce drame, aussi glaçant soit-il, n’est pas un cas isolé. De plus en plus de créateurs de contenu exploitent les animaux pour engranger des vues et des abonnements en banalisant la violence animale en ligne. En août dernier, un influenceur français avait été signalé pour des actes de maltraitance sur son chat et ses chatons. Si la mobilisation avait permis de sauver ces animaux, combien d’autres continuent de subir l’enfer loin des caméras ?

Les plateformes doivent cesser de servir de terrain de jeu aux tortionnaires. La responsabilité de Douyin et TikTok est immense : en mettant en avant ces contenus, elles cautionnent indirectement la souffrance animale et participent à la banalisation de ces actes.

Face au tollé provoqué par son acte, Pan Hong a présenté des excuses, tentant de minimiser les faits. Selon lui, le chien serait mort de vieillesse et de problèmes cardiaques préexistants. Une explication qui ne convainc personne. Les images parlent d’elles-mêmes : un chien attaché, frappé, dont les derniers instants ont été diffusés comme un spectacle macabre.

Il est urgent que ces pratiques cessent. Il ne suffit plus de s’indigner, il faut agir. Les plateformes doivent impérativement réguler ces contenus, suspendre les comptes des abuseurs et collaborer avec les autorités pour que justice soit rendue.

Quant à nous, internautes, nous devons signaler massivement ces atrocités et refuser de donner de la visibilité à ces individus. 

Une pétition a été lancée pour demander des sanctions et des modérations plus strictes sur les réseaux sociaux, n’hésitez pas à la signer et à la partager autour de vous ! 

La maltraitance animale n’est pas un divertissement. Chaque vue, chaque like sur ces vidéos alimente une réalité où les animaux sont sacrifiés sur l’autel de la popularité.