Dans le silence paisible de Hautecourt-lès-Broville, un village meusien de moins de 40 habitants, le coup de feu qui a retenti ce vendredi 24 janvier a brisé bien plus qu’une tranquillité apparente.
Paiko, un braque allemand de quatre ans, a été tué d’une balle alors qu’il sortait simplement faire ses besoins. Son maître, Florian Theniere, a vu son compagnon s’effondrer sous ses yeux, dans un dernier regard empreint de douleur et d’adieu.
Un drame qui révèle une fois de plus la vulnérabilité des animaux face à la cruauté humaine. Brisé par la perte de son animal, le jeune homme de 28 ans, qui avait adopté Paiko chiot, partageait avec lui une relation fusionnelle.
Une plainte a été déposée contre X, mais les soupçons se portent sur un voisin connu pour son hostilité envers les animaux. Un nom qui revient trop souvent dans les discussions des habitants, eux aussi bouleversés par cette tragédie. Paiko était un chien aimé de tous, il allait saluer les voisins et n’avait jamais posé le moindre problème selon Florian.
Les associations de protection animale dénoncent une recrudescence des actes de cruauté dans la région. Selon elles, lorsque les animaux nous gênent, certains n’hésitent pas à les éliminer. La Fondation 30 Millions d’Amis étudie le dossier et pourrait se porter partie civile pour que justice soit rendue.
Les sanctions prévues par la loi sont lourdes : jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende pour acte de cruauté ayant entraîné la mort. Mais seront-elles appliquées avec la fermeté nécessaire ?
Pour Florian, une chose est certaine : Paiko ne doit pas être mort pour rien. Il faut que cela cesse.