Le trafic d'animaux sauvages est un problème mondial, alimenté par la cupidité humaine et une demande sans cesse croissante. Dernière victime en date : Zeytin, un bébé gorille de cinq mois, découvert en décembre 2024 dans une caisse à l'aéroport d'Istanbul. En transit entre le Nigeria et la Thaïlande, ce jeune primate n'était qu'un colis parmi tant d'autres, destiné à alimenter le lucratif commerce illégal d'espèces protégées. Aujourd'hui, Zeytin reprend des forces au zoo Polonezkoy près d'Istanbul.

Les routes du trafic animalier, notamment dans des villes stratégiques comme Istanbul, voient chaque année transiter des centaines d'animaux, souvent dissimulés dans des conditions ignobles. Des saisies spectaculaires ont eu lieu fin 2024 avec des 17 crocodiles et des 10 varans retrouvés dans les bagages d’un passager. 

En France, nous ne sommes hélas pas épargnés  puisque  plus de 4 000 espèces animales et végétales y sont trafiquées chaque année.

Souvenez-vous du cas de la "panthère d'Armentières". En 2019, les habitants d'Armentières, dans le Nord de la France, ont été surpris par la présence d'une jeune panthère noire se promenant sur les toits des maisons.

L'animal, âgé de cinq à six mois, avait été détenu illégalement par un particulier qui s'était enfui avant l'arrivée des secours.  Après sa capture, la panthère avait été confiée à la Ligue Protectrice des Animaux (LPA) du Nord puis en janvier 2020, elle a trouvé refuge dans un sanctuaire aux Pays-Bas, le Stichting Leeuw, où elle a été rebaptisée Akilla. 


Pour Zeytin, Akilla et tous les autres qui n’ont pas eu la chance d’être sauvés des griffes de ce trafic… Il est encore possible de changer les choses via la mobilisation citoyenne ! Sensibilisons, créons des pétitions, partageons-les et mobilisons-nous !