C’est la nouvelle que tout le monde attendait : Paul Watson, figure emblématique de la défense des océans et fondateur de Sea Shepherd, a retrouvé la liberté ! Après 149 jours de détention au Groenland, le Danemark a annoncé ce 17 décembre qu’il refusait l’extradition demandée par le Japon. Un immense soulagement pour les associations et les citoyens du monde entier qui se sont mobilisés sans relâche pour sa libération.  


Accusé pour une opération courageuse menée il y a 14 ans contre un navire baleinier japonais, Paul Watson était devenu un symbole de la lutte pour la préservation de la biodiversité marine et risquait une extradition vers le Japon. 


Le refus de cette demande repose sur un point juridique, mais sa portée va bien au-delà. En libérant Paul Watson, le Danemark envoie un message puissant en faveur de la défense des droits des activistes environnementaux. Cette décision met fin à une longue attente juridique tendue, où le Japon tentait de faire taire un homme déterminé à dénoncer la chasse illégale aux cétacés, déguisée en recherche scientifique.  


Paul Watson, tout juste libéré, s’est déclaré "en pleine forme et plus motivé que jamais". Il a exprimé sa joie de pouvoir retrouver sa famille à temps pour Noël, tout en réaffirmant son engagement pour la protection de la vie marine.  


En effet pour lui, l’histoire ne s’arrête pas là : il reste sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon. Ses avocats s’apprêtent à attaquer cette "notice rouge" d’Interpol, afin de garantir qu’il puisse continuer son combat sans entraves.  


Sa libération, obtenue grâce à une mobilisation internationale extraordinaire, rappelle la force de la mobilisation citoyenne face à l’injustice. 

Elle n’aurait pas été possible les pétitions lancées par Sea Shepherd et par Hugo Clément, qui ont rassemblées des milliers de signatures à travers le monde.

Un grand merci à eux ainsi qu’aux citoyens du monde entier et aux nombreuses personnalités qui se sont engagées. 


Alors que Paul Watson s'apprête à rentrer en France, les baleines, elles aussi, peuvent pousser un soupir de soulagement : leur plus grand défenseur est de retour !