Charlotte et Victor sont deux sangliers domestiqués âgés de 15 et 16 ans qui ont été sauvés à l'époque par notre papa de deux chasses différentes où la laie avait été tuée. Tous deux ont été biberonnés par nos soins. Nos deux sangliers sont identifiés et le mâle a reçu un implant contraceptif. Ils vivent actuellement dans un parc de 5 hectares faisant partie d’un terrain isolé de 52 hectares, abondamment boisé, situé loin des habitations et doublement clôturé.
Trois semaines après le décès de notre papa en janvier 2019, les services de la D.D.C.S.P.P. et de l’O.N.C.F.S. de Meurthe-et-Moselle nous ont demandé d’abattre nos animaux prétextant l’absence d’autorisation pour cette structure qui existait pourtant depuis plus de 30 ans et dont les services avaient pleinement connaissance pendant toutes ces années. En raison de menaces de poursuites judiciaires à notre encontre et fragilisés par le deuil de notre papa, nous avons dû faire abattre la majorité de nos sangliers. Néanmoins, nous avons réussi à épargner Charlotte et Victor que notre papa, sur son lit de mort, nous avait demandé de garder pour qu’ils finissent leurs vieux jours, ensemble, dans le parc dans lequel ils ont toujours vécu, et ce, en toute quiétude.
Malheureusement, en octobre 2019, nos deux sangliers ont été testés positifs à une maladie qui ne se transmet pas à l’homme et qui existe naturellement au sein de la faune sauvage. La maladie se transmet essentiellement par voie vénérienne/sexuelle (Études scientifiques à l’appui). Or, 1) nos deux sangliers ne manifestent aucun signe clinique de la maladie et 2) ne peuvent sortir de leur enclos de 5 ha, situé loin des habitations et doublement clôturé (clôtures enterrées, grillages d’une hauteur de 2 mètres et fils barbelés). En ce sens, un risque épidémiologique apparaît quasi nul, puisque le contact de nos deux suidés avec des porcs d’exploitations voisines est quasiment impossible. Les agents de la D.D.C.S.P.P. de Meurthe-et-Moselle sont déterminés à abattre Charlotte et Victor et ils ont même tenté de procéder à leur mise à mort le 4 mars 2020. Grâce à une opposition physique de proches et même d'élus locaux, les fonctionnaires en ont été empêchés et ont dû rebrousser chemin.
Nous avons alors, en urgence, demandé en justice la suspension des deux arrêtés préfectoraux d’abattage en cours. Le lundi 16 mars 2020, nous avons avec notre avocat, Maître Patrice Grillon du Barreau de Paris, une audience auprès du Tribunal administratif de Nancy.
Nous avons besoin de votre soutien pour tenter de suspendre les deux arrêtés d’abattage et donner une chance à Charlotte et Victor de finir leurs vieux jours, ensemble.
Aidez-nous en signant cette pétition et en la diffusant autour de vous ! Nous comptons sur vous. Un grand merci d’avance pour Charlotte et Victor !
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