Aidons l'Association Bastet à mettre fin aux abandons de minettes et de chatons !

Âmes sensibles aux souffrances animales et félines en particulier, sachez qu’en cette saison, il y a de quoi avoir le cœur serré de chagrin et d’angoisse.

On ne sait plus comment aider et où mettre les minettes qui viennent pleurer à notre porte ou qu'on nous a signalées. Elles sont à la fois affamées, effrayées et suppliantes, jetées hors de leur maison depuis on ne sait combien de temps.

Il faut vite les porter à nos vétérinaires pour une stérilisation + identification (impossible sans ça de les confier à l’adoption) même si elles commencent à s’arrondir. Si elles sont proches de mettre bas, il faut réfléchir à ce qui est le mieux pour elles, le moins risqué : accueillir une énième portée alors que tant de petits commencent à surgir ici et là, au coin d'une forêt, en bordure de route, entre 2 rangs de vigne, et presque tous familiers, car nés d'une minette de maison.

Ou s’il faut vite arrêter la gestation, sachant que les petits encore pas vraiment finis partiront dans le grand sommeil de l’anesthésie…  En sauver le plus possible, quelles que soient les conditions d’accueil, ou en sauver le mieux possible, pour qu’ils aient tous ou presque la chance de vivre un jour dans une famille aimante, généreuse et responsable.

Et il faut aussi s'occuper des félins “orphelins” mais adultes, car à part les « déménageurs-abandonneurs », auxquels nous ne souhaitons pas de bien, il y a des « papas » ou des « mamans » de chats qui quittent cette terre bien avant leurs protégés, il y a des amoureux de leur(s) félin(s) qui partent d’un seul coup, un cœur qui lâche, un cancer qui revient, un départ en Ehpad, un handicap qui interdit désormais de se pencher sur Filou ou Maya et de s’occuper d’eux soi-même…  

 Nous, associations, nous sommes témoins de ces misères et de ces chagrins de bêtes. Nous écoutons et nous faisons de notre mieux, mais nous ne savons pas multiplier miraculeusement sacs de croquettes, lait maternisé et boîtes de pâtées, et pas non plus tout le suivi vétérinaire, incontournable en cette saison. Les stérilisations des minettes, avec ou sans hystérectomie, sont un poste particulièrement lourd. 

Pourtant, nous savons que si nous ne faisons rien, et sachant que les minettes ont leurs premières chaleurs de plus en plus tôt (souvent vers 5 mois !), ce sera x nouvelles portées de chatons qu'il faudra accueillir !

Nous surveillons nos budgets comme on guette la montée des eaux d’une rivière voisine, avec angoisse. Nous devons garder la confiance de nos vétérinaires, car ils sont généreux avec des bêtes qui n’appartiennent (plus)  à personne et qui ne seront pas toutes adoptées. Nous devons entretenir et soigner nos protégés, permanents ou pas.

Toutes les associations ont leur lot « d’inadoptables » : chats âgés, malades, handicapés (chez nous, une petite borgne, un aveugle, un équivalent félin de maladie de Crohn et un larmoyant pour cause d'herpès), chats sauvageons toujours terrifiés par les humains (une douzaine chez nous, qui ont le gîte et le couvert à profusion), orphelins accueillis par les gentils voisins d’un vieux monsieur parti en Ehpad, mais leur budget ne peut suffire à nourrir deux ou trois chats en plus de leurs propres animaux.

Si une partie au moins de toutes ces bêtes SDF (et nous ne parlons ici que de chats, à part une certaine « Rose »…) ne traînent pas partout dans nos villes et nos villages, c’est parce que nous sommes là, jour et nuit, poussant les murs de nos lieux d’accueils, aidées par des bénévoles généreux qui ne comptent pas leur temps ni leurs efforts.  

La petite association Bastet alimente ainsi de manière permanente une bonne trentaine de chats… et une chienne massive nommée Rose, la tendresse même alors qu’elle a une gueule à croquer un humain entier rien que pour son quatre heures ! ???? 

 A une époque où le gouvernement coupe drastiquement même les budgets les plus essentiels, on peut moins que jamais compter sur l’Etat pour abaisser de quelques points une TVA qui pèse lourdement sur nos finances. De grandes associations l’ont demandé, sans résultat.

Nous voudrions qu’au moins nos concitoyens soient tous un peu plus généreux avec leurs animaux, un peu plus responsables. Qu’il y ait un tout petit peu moins d’argent pour le tabac, l’alcool et les tentations  « smart-phones » et un petit peu plus pour l'indispensable stérilisation, à compléter par la puce électronique qui permettra peut-être un jour de ne pas perdre à la fois son chat et l’argent qu’il a coûté…  

Et maintenant, juste pour le plaisir, une photo des derniers arrivés, récupérés sous un buisson à quelques jours de vie, les yeux encore fermés sur leur petit monde intérieur…  

Dans toutes les fratries, il y a un chaton porte-parole (celui qui miaule très fort…) et protecteur des autres (il feule. Enfin, il ESSAIE de feuler ! ☺️ ). 

Ici, c’est le petit blanc qui tient ce rôle 

Si vous souhaitez nous contacter/aider : 

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Mon adresse :

ASSOCIATION BASTET, Mahine Bridewell

52 route de camarsac

33670 Sadirac

mail : ma.bridewell@orange.fr

tel : 06 87 16 64 11 pour discuter et se soutenir dans notre combat