S'il se réalisait, ce projet industriel, fruit de la seule logique comptable d'un fabricant d'aliment de bétail, se situerait, sur une zone naturelle protégée (ZNIEF), un terrain dit "humide", à la verticale (5 à 7m) d'une nappe phréatique locale. Cela mettrait en péril les éleveurs locaux.
Malgré l'avis défavorable du Maire, l’État, par l'intermédiaire du sous-Préfet local, valide ces deux permis de construire :
1) 15000m2 en trois bâtiments, supports de 10000m2 de panneaux solaires.
2) Des bâtiment dits de compostage et une usine de méthanisation pour produire, elle aussi, de l'énergie électrique.
Le tout serait subventionné, captant les budgets votés à cet effet qui pourraient aider des petits projets.
La légèreté avec laquelle l'administration locale soutient et se rend complice de ce type de projets est choquante et révolte une partie de la population locale.
Outre le peu d'intérêt au bien-être animal, à la protection de l'environnement, et le peu de considération pour le milieu rural voisin, la qualité du produit et le prix de vente final importent peu au porteur du projet, puisqu'il serait avant tout "marchand d'électricité".
Une procédure de recours auprès du Tribunal administratif est en cours. Il faut soutenir le Maire en signant cette pétition, et en lui faisant parvenir des courriers de soutien.
Vincent Butruille, ASPECT