Nous trouvons aberrant quand 2015, à l'heure de la modernisation du droit où l’animal est désormais reconnu comme un être vivant doué de sensibilité dans le Code Civil, que la course landaise soit pratiquée. Ceci essentiellement dans les départements français des Landes et du Gers, reconnue par le ministère de la Santé et des Sports et gérée par la Fédération française de la course landaise.
C'est également une tradition tauromachique appartenant au patrimoine culturel gascon. On peut constater comme d'habitude que dans notre pays une minorité arrive à contrôler le système par accointance et des manigances douteuses.
Alors que n'importe quel vétérinaire vous direz que techniquement les taureaux stressent et risquent de contusions au niveau des cordes, risquent de fractures des membres etc.... Ce qui nous amène à de nombreuses lois de la Législation du Code Pénal et du Code Rural pour des manifestations dit patrimoine culturel inscrit dans aucun patrimoine culturel français.
De plus le problème principal de la corrida (comme de la chasse) ce n'est pas que le rôle qui y est réservé aux taureaux, c'est le rôle qui y est réservé aux humains (acteurs et spectateurs), poussés et encouragés à se comporter en barbares, à extérioriser leurs instincts primaires les plus bas, à agir et à penser d'une façon qu'une société civilisée ne pourrait accepter en aucune autre circonstance.
D'où l'aberration d'une demande de la Fédération française de la course landaise de lancée dans une démarche d'inscription de la Course landaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Un article de L'Express de juin 2010 souligne que les corridas sont de plus en plus contestées par une majorité de Français, et remarque l'émergence de nouvelles oppositions à la corrida, par exemple de la part des vétérinaires, absents du débat jusque-là.
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