PETITION POUR LA MISE EN APPLICATION DES LOIS CONCERNANT LES FOURRIERES ANIMALES A MAYOTTE
Nous sommes tous d’accord pour dire que les animaux errants sont un véritable problème. Il revient aux mairies, en charge du territoire, de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’endiguer les difficultés et les dangers que cela engendre.
Plus de 30 000 chiens et 100 000 chats errants ont été recensés sur l’île en 2015 (source DAAF de 2015), et ces chiffres ne cessent de croître chaque année. (Nous avions notamment proposé une campagne de stérilisation massive.) Mais si ces derniers sont en perpétuel augmentation, ils restent tout de même relativement maîtrisés, notamment grâce à l’existence de la fourrière et du refuge « Gueules d’amour » sur l’île.
Sans leur présence sur le territoire, ces chiffres pourraient bien exploser, entraînant de lourdes conséquences pour l’île et ses habitants. C’est pourquoi, il est IMPERATIF que les mairies prennent des mesures urgentes pour faire face à cette situation préoccupante, à l’heure actuelle, et probablement catastrophique, à l’avenir, si rien n’est fait. Jusqu’à ce jour, l’existence de la fourrière relevait de l’implication de la DAAF. A partie du 1er janvier 2018, leurs subventions ne seront plus versées, entraînant la disparition de la fourrière, et par conséquent, du refuge. Sans ces deux structures, il n’existera plus rien sur l’île pour les animaux de Mayotte.
Des conséquences au niveau de la protection animale
Personne sur l’île n’ignore la situation terrible, alarmante et inacceptable des animaux de Mayotte. Maltraitance, tortures, combats, élevage clandestin… Ces monstruosités sont quotidiennes et répandues sur l’ensemble du département. Les animaux sont les principales victimes du laxisme des autorités administratives et judiciaires.
Des conséquences sur le plan de la sécurité
Les chiens errants représentent un véritable danger pour la population de Mayotte. Tout d’abord pour la sécurité routière (accidents, chiens sur les routes notamment la nuit…) mais aussi agression (chiens élevés dans la violence et la haine pour s’en prendre aux habitants, aux collégiens, aux lycéens mais aussi aux touristes et visiteurs de l’île aux parfums), création de meutes…
Des conséquences socio-économiques
L’errances des animaux, et particulièrement des chiens, entraîne également de nombreux risques sur le plan économique. Leur prolifération entraîne la création de meutes qui, pour subvenir à leurs besoins, attaqueront immanquablement le bétail des éleveurs (zébus, chèvres…). Cette situation est actuellement vécue sur l’île et sans plus de fourrière, elle ne fera que s’accentuer.
De plus, Les chiens et chats errants sont également en partie responsables d’une certaine insalubrité publique (dégradation des poubelles). Ce qui entraîne des risques d’hygiène, environnementaux, … Cette insalubrité liée aux problèmes de sécurité ne manquera pas de toucher également le secteur du tourisme.
Des conséquences écologiques
Si nous ne contrôlons pas la reproduction des chiens et des chats de l’île, nous allons aux devants d’une catastrophe écologique, un dérèglement de la faune impossible à maîtriser.
Des conséquences sanitaires
Les conséquences sur le plan sanitaire sont parmi les plus préoccupantes. La prolifération des animaux errant augmente proportionnellement les risques liés aux maladies. Dermatophyte, rage, tuberculose, leptospirose, typhus, teigne… Certains cas cliniques ont déjà été observés pour certaines de ces infections. Depuis le début d’année, on observe déjà une recrudescence des cas de leptospirose. A ce jour, 129 cas ont été recensés (dont 4 réanimation et un décès).
Il est donc URGENT que les mairies prennent leurs responsabilités et prennent les dispositions nécessaires afin de se mettre en conformité avec la loi (art L-211-22 du CRPM), notamment par l’existence d’une fourrière sur le territoire (art L-211-24 du CRPM).
Notre fourrière et notre refuge existent déjà ! Nous avons les structures, le matériel et le personnel formé. Nous demandons donc aux mairies du département de se rapprocher de notre fourrière afin de tout mettre en œuvre pour que la situation à Mayotte ne dégénère pas afin qu’habitants et animaux de l’île vivent dans les meilleures conditions possibles.
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