OUI aux projets qui régénèrent l'écosystème, NON au poulailler industriel délétère !

Votre signature nous permet non seulement de fédérer plus largement mais aussi de montrer que les citoyens veulent des projets qui donnent de l’espoir et s’engagent pour une souveraineté alimentaire de qualité respectant et régénérant les écosystèmes. 

Un projet pilote prometteur en agroforesterie, polyculture élevages : « Catari passe au vert »

Sur 24 ha de terres en vente autour de leur petite ferme, les porteurs du projet « Catari passe au vert » souhaitent se concentrer sur 2,5 ha de cultures comestibles en permaculture agro-forestière bio. Les fruitiers pouvant s’adapter seront conservés et les autres remplacés par des essences plus résistantes au climat changeant. 

Des parcelles seront cultivées en pâturages tournants avec une alternance de brebis pour gérer l’enherbement et de poules pour limiter le développement des insectes ravageurs.

En profitant des retours d’expériences dans d’autres fermes, ils mettront en place des systèmes pour dynamiser le retour de la biodiversité permettant de tendre vers un écosystème stable.

La production est destinée en majorité au marché local en vente directe aux particuliers, aux restaurateurs et en circuit court. Les invendus seront valorisés dans l’atelier de transformation en mutualisant avec des entreprises locales les équipements.

Une grande partie de la forêt de 14 hectares sera sanctuarisée.

Ils souhaitent profiter de ce lieu inspirant et de leurs expériences. Ils mettront en place un sentier pédagogique avec des postes d’observation expliquant le fonctionnement d’un verger, d’un rucher, d’une zone humide, de la forêt sauvage, des auxiliaires et un espace camping éco responsable à la ferme pour accueillir des visiteurs.

Pour que cette belle initiative qui donne de l’espoir vers une souveraineté alimentaire de qualité respectant et régénérant les écosystèmes soit possible, nous devons contrer un projet de poulailler industriel de 26900 pondeuses sur ce verger 

« Nous » se sont les riverains, les hébergeurs, les amoureux de la nature ardéchoise et de sa paysannerie réunis et engagés dans l’association « Vue sur Doux »  www.vuesurdoux.com

Implanter ce poulailler c’est:

• raser plus de 6000m² de vergers pour implanter une usine à œufs de plus de 3000m², plus de 130 m de long, tout automatisé pour ne créer qu’un seul et unique emploi
  
• 1,5 million d’euros d’investissements dont une partie subventionnée par les deniers publics
  
• un bilan carbone désastreux, tout vient d’ailleurs, tout repart ailleurs par camion
  
• des tonnes de fientes chargées d’antibiotiques, d'anti parasites et autres substances chimiques répandues dans les cultures environnantes.
  

Nos territoires souffrent de lacunes au niveau législatif pour les protéger de la convoitise des groupes agro-industriels. Rien n’est fait pour limiter la densité de ces élevages.

La vallée du Doux malgré son attrait touristique, ses deux villages de caractère est au final pénalisée par sa situation qui booste les aides et subventions à l’installation (zone montagne, handicap naturel et zone sèche). Depuis quelques années, des poulaillers s’installent par dizaines sacrifiant les paysages, la cohabitation apaisée sur l’autel du profit et d’une soi-disant souveraineté alimentaire.

A l’heure où tous les voyants sont au rouge concernant l’élevage intensif, l’artificialisation des sols, le bilan carbone des entreprises, nous demandons à Messieurs Thierry DEVIMEUX préfet d'Ardèche, Gilles FLANDIN président de la SAFER AURA, Benoît CLARET président de la Chambre d'Agriculture d'Ardèche de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas laisser s’implanter ce projet délétère tant pour le site que pour les riverains, les professionnels du tourisme, la faune et la flore environnante que pour l’avenir de notre territoire.