Enfermés par dizaines dans des cages ridicules, baignant dans leurs excréments, aboyant à longueur de journée et en permanence malmenés par leurs congénères, voilà les journées longuement passées des Beagles exploités par les laboratoires de la compagnie Covance.
Sur une vidéo filmée par un drone de l’organisme SHARK, nous apercevons clairement les chiens entassés dans des enclos remplis d’urine et d’excréments, se bagarrant, tournant en rond à force d’ennui, hurlant et s’agrippant aux barreaux.
Pourtant, la compagnie Covance écrit sur son site internet : "Covance s'engage à préserver le bien-être des animaux utilisés pour la recherche. Chez Covance, nous traitons humainement les animaux utilisés pour la recherche biomédicale, avec compassion et respect."
Mensonge.
Les chiens servent de cobayes à la compagnie qui teste sur eux des médicaments. Visiblement, ils ne sont jamais sortis, ne reçoivent jamais de caresses et vivent dans des conditions qui s’apparentent à de la torture.
Il est odieux de la part de Covance d’oser annoncer sur son site son engagement pour le bien-être animal* alors que des milliers de Beagles passent leurs journées dans des conditions déplorables au sein des locaux de la compagnie.
Son directeur général affirme « Covance et ses fournisseurs traitent les animaux utilisés pour la recherche avec le respect et la compassion qu'ils méritent, 24 heures sur 24 et 365 jours sur 7. »
C’est une tromperie aberrante. Cessez ces mensonges, nous ne sommes pas idiots.
Comment se fait-il que vos animaux développent des troubles du comportement, si vous vous en occupez si bien ? Pourquoi leurs cages sont elles si sales, si remplies ?
Qu’est ce que le bien-être animal d’après vous ?
Pour nous, c’est un minimum de liberté, d’amour et de soins. Pas d’être cobaye pour des expériences à vie, enfermé, sale, et en conflit constant avec ses congénères.
A ce jour, aucun animal-cobaye ne bénéficie de ces conditions. La semaine dernière encore, l’Association Cruelty Free International a publié des photos de Beagles enfermés dans des chenils ensanglantés, dans un laboratoire aux portes de Hambourg.