Laïka, berger allemand de 4 ans à peine, trottine comme d’habitude près de sa maîtresse, ce Dimanche 26 Janvier. Elles se baladent souvent dans ce même coin de la forêt d’Eleins, au bord d’un cours d’eau où la chienne aime patauger.
C’était un bel après-midi, avant le coup de feu qu’entend Amandine, la maîtresse de Laïka.
Paniquée elle appelle sa chienne qu’elle voyait courir dans l’eau la seconde d’avant, mais elle ne revient pas. C’est alors qu’elle découvre Laïka allongée dans l’eau rouge de sang, la langue blanche et le regard vide.
Amandine appelle son fiancé à l’aide, mais la vision de sa chienne morte est tellement horrible et impossible à supporter, qu’elle fait une crise d’épilepsie et tombe.
Le chasseur, sur l’autre berge et fusil en main, est avec elle lorsque Hugo - le fiancé - arrive.
Il explique qu’il a confondu la chienne avec un sanglier, et qu’il est désolé.
Désolé ? Et après ?
A part avoir été exclu de son association de chasse, cet homme pourra toujours chasser.
Et si les chasseurs restent impunis, s’ils ont le droit de chasser alors qu’ils ne sont plus capables de distinguer leurs victimes à 10 mètres, qui sait qui seront les prochaines..?
Amandine et son fiancé Hugo souhaitent rendre justice à leur chienne. Ils demandent une réglementation plus accrue de la chasse, et veulent faire bouger les choses quant à l’encadrement de cette activité. Bien sûr, ils espèrent une sanction plus lourde pour l’homme qui a abattu Laïka.
C’était leur chienne depuis deux ans, sortie de refuge, qui avait enfin trouvé une famille aimante et qui a à peine eu le temps de profiter de ce nouveau bonheur.
Montrons-leur que nous les soutenons, que nous appuyons leurs convictions, et qu’ils ne sont pas les seuls à s’insurger de ces débordements.