La corrida, rite sanglant réprouvé par 66 % des français ! comment peuvent-ils tolérer ce soit disant art ?
Cela consiste à torturer six taureaux durant un quart d’heure chacun.
En premier lieu, le picador enfonce une lance et fouille la plaie, afin de cisailler le ligament de la nuque et contraindre l’animal à baisser la tête. Il ouvre ensuite la blessure en y plantant six harpons de quatre à sept centimètres :
les banderilles.
L’animal est enfin
mis à mort, au mieux d’un seul coup d’épée, mais c’est rarissime. Une épée plus courte et un poignard sont alors nécessaires pour porter les coups ultimes.
L’afeitado est une mutilation pratiquée lors des
corridas afin de réduire les risques encourus par les toreros. Ce procédé indigne consiste à scier à vif cinq à dix centimètres des cornes du taureau, ce qui revient à ôter au taureau sa perception spatiale et à le diminuer psychologiquement.
De plus les animaux évoluent dans des espaces de plus en plus réduits et manquent de qualité musculaire. En coulisses, il n’est pas rare que des
sédatifs leur soient administrés et certains animaux présentent des
maladies invalidantes. Enfin, le corps des taureaux est perforé par 1 mètre 50 d’
armes blanches.
L’abolition de la corrida en France fait régulièrement débat, mais aucun gouvernement n’a encore souhaité réellement faire interdire cette pratique. En France, la pratique de la corrida est conforme à la loi. Le Conseil constitutionnel a statué sur la compatibilité de la corrida avec la
Constitution.
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Ces pratiques traditionnelles ainsi autorisées ne portent pas atteinte à des droits constitutionnels protégés", a estimé la haute juridiction.
Rappelons que, importée d’Espagne il y a cent cinquante ans, la corrida ne fait nullement partie de nos traditions. L’argument économique ne tient pas non plus : justifier la cruauté par l’argent reviendrait à remettre en cause l’essentiel d’une nation qui se prétend civilisée.