Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes,
À l’heure où le bien-être animal devient une préoccupation nationale, il serait temps de prendre en considération une population, sans cesse croissante, de détenteurs de chiens de compagnie.
Et pourtant, on ne peut que déplorer l’exclusion de cette population dans de nombreux lieux publics, en ville comme à la campagne…
Posséder un chien de compagnie aujourd’hui, c’est se résigner à promener son chien en laisse en toute circonstance ; subir les regards réprobateurs lorsqu’il satisfait ses besoins (même si on veille à ramasser les déjections) ; se jeter dans les fossés lorsque l’on croise sur son chemin vélos, VTT, enfants, promeneurs pour ne pas risquer un accident ; se heurter à la porte des commerces, de plus en plus nombreux, qui affichent le panneau d’interdiction aux chiens ; se voir refuser les hôtels, les restaurants, les transports en commun ou les taxis…
Quelles sont les conséquences de cette intolérance ?
Et quelle en est la raison majeure ?
L’incivisme. Un argument de poids, certes, à condition que l’autre population (celle qui ne possède pas de chiens) soit exemplaire… Ce qui n’est pas exactement le cas lorsqu’on constate les déchets et les déjections humaines qui jonchent les sentiers, le bord de mer, les parcs départementaux…
L’incivisme touchant tout type de population, il est totalement anormal de restreindre les libertés de celle qui possède un ou plusieurs chiens pour contenter celle qui n’en possède pas. Il y a moyen de vivre en harmonie sans pour autant nuire à l’une ou à l’autre.
Que dit la loi ?
Selon l’article L211-23 du Code rural : « Est considéré en état de divagation tout chien qui, en dehors d’une action de chasse, n’est plus sous la surveillance effective de son maître, se trouve hors de portée de voix de celui-ci ou de tout instrument sonore permettant son rappel, ou qui est éloigné de son propriétaire ou de la personne qui en est responsable d’une distance dépassant cent mètres.
Par ailleurs, l’arrêté du 16 mars 1955 relatif à la divagation des chiens précise : « " Dans les bois et forêts, il est interdit de promener des chiens non tenus en laisse en dehors des allées forestières pendant la période du 15 avril au 30 juin. "
En conclusion :
NOUS DEMANDONS QUE CETTE LOI SOIT RESPECTEE ET NON CONTREDITE PAR DES ARRETES PREFECTORAUX OU MUNICIPAUX QUI VISENT A INTERDIRE LA CIRCULATION LIBRE ET SANS LAISSE DES CHIENS DANS LES PARCS NATURELS DU DEPARTEMENT ET CE UNIQUEMENT POUR SATISFAIRE UNE PARTIE DE LA POPULATION DONT L’INTOLERANCE N’A D’EGAL QUE SON PROPRE INCIVISME.
Pour contribuer à des actions visant à préserver et/ou améliorer les droits des détenteurs de chiens, rejoignez le groupe Facebook :
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