Les animaux souffrent. Ceux de compagnie n'échappent pas à la règle de la souffrance imposée par les caprices des hommes. La surcharge des refuges est tragique surtout qu'il y a une concurrence intolérable entre eux et les vendeurs d'animaux. De nombreuses euthanasies aident à faire de la place. Pendant ce temps, certains en font naître ! Pure cruauté.
Je propose l'instauration d'une taxe importante pour tout acheteur, tout éleveur, toute personne refusant la stérilisation de ses animaux (AUX VETERINAIRES D'Y VEILLER. Sanction contre les vétérinaires organisant des salons du chiot, alimentant ainsi la filière des nuisibles aux animaux et donc aux abandons futurs après l'achat coup de coeur).
Cette forte taxe unique, à credit ou comptant, devra être payée par les acheteurs et pas par les adoptants, à la prise de possession de l'animal acheté ou produit d'une naissance issu de l'animal de son foyer faute de stérilisation. Cette taxe devra être payée en une fois et non sous forme de taxe annuelle tout au long de la vie de l'animal. Cette méthode de la taxe annuelle envisagée risque de faire abandonner une bête quand les fonds commencent à manquer. Il y a déjà bien trop d'abandons !
L'amour des animaux peut être la principale source de souffrance des animaux dits de compagnie. J'ai recueilli beaucoup d'animaux abandonnés dans les rues. Je le fais non pas par amour des animaux mais par haine de la souffrance des innocents. L'amour vient de surcroit, avec la compassion.
J'y sacrifie ma vie et cela, à cause des abandonneurs. Je ne comprends pas qu'on achète des animaux, qu'on dise les aimer et qu'on laisse croupir des abandonnés atrocement malheureux.
Je ne comprends pas qu'on ose dédier la vie d'êtres créés juste pour soi alors qu'on a bien souvent à leur offrir que quelques instants par jour et parfois pour le pire. Le reste du temps, ils sont laissés chez soi comme un joujou dans son placard. Et quand le joujou ne plait plus, on le jette. L'humain se croit tout permis pour sa petite jouissance. L'homme est un pervers pour les animaux.
Les refuges sont surchargés, les trop peu nombreux bénévoles de tout âge donnent beaucoup de leur personne et bien souvent craquent et laissent les refuges presqu'à l'abandon.
Les animaux domestiques (même les chats malgré la légende) ne savent pas se débrouiller seuls. Hélas, on les a coupés de toute adaptation au milieu, des bénéfices de l'évolution, et du coup ils ont besoin des hommes pour vivre, comme de jeunes enfants éternels.
Le psychanalyste Lacan disait à juste titre que les animaux domestiques étaient "en mal d'hommes". Ils ont besoin de nourriture, d'eau, mais aussi d'amour. Ceux qui en ont savent combien chez eux l'amour est vital. Au passage n'avoir qu'un animal le fait vivre trop seul le temps de l'absence du maître.
Ces animaux ont au moins 2 ennemis : ceux qui ne les stérilisent pas et ceux qui les achètent. Ils ont de vrais amis qui se sentent bien impuissants devant l'afflux des abandonnés bien superieur à la capacité d'accueil des refuges. Ce qui fait qu'ils y croupissent malheureux, se refilent des maladies, des parasites, et sont en détresse psychologique.
Tous les animaux que j'ai adoptés d'un refuge ont mis du temps à s'en remettre. Une chatte noire avait à 1 an des tas de poils blancs que fort heureusement elle a perdu et elle a retrouvé sa belle toison noire au bout de plusieurs mois à l'abri chez moi.
En conclusion, il faut favoriser l'adoption, d'une part en taxant les acheteurs, et d'autre part en aidant les adoptants en détaxant un maximum les produits chez le vétérinaire qui, parfois, prend une marge trop conséquente et ce pourrait être un peu limité.
Les produits pour animaux sont taxés comme les produits de luxe qu'ils sont chez les acheteurs mais pas chez les adoptants : à 20%. Les actes vétérinaires sont libres. Les vétérinaires parfois se laissent aller à demander des sommes trop importantes car eux mêmes ne sont pas cadrés un minimum.
Je propose donc une action contre la surpopulation au niveau du portefeuille. Ceux qui choisissent de ne pas stériliser leurs animaux, comme ceux qui les achètent, faisant vivre des filières souvent plus que douteuses, d'animaux de pseudo élevages où les mères sont traités de manière abominable, venant parfois de pays de l'Europe de l'Est avec de nombreuses morts en route, de bébés enlevés trop tôt aux mères, doivent payer. Pas ceux qui adoptent et essaient de vider les rues et les refuges d'orphelins abandonnés.
Il y a donc une injustice à ce que les produits pour animaux soient taxés à 20%, comme les produits de luxe, à part égale pour les bénévoles et les adoptants d'un côté et les pourvoyeurs du malheur, acheteurs comme éleveurs, de l'autre. Je suis consciente de la difficulté de vendre dans un commerce lambda un médicament ou un aliment à des prix différents selon son statut, sauf chez le vétérinaire. Mais ça n'est pas impossible.
POUR LES STERILISATIONS REFUSÉES, AUX VÉTÉRINAIRES DE VEILLER à en informer les impôts par l'intermédiaire d'un fichier. J'aurais bien dit l'I-CAD mais il y aurait une accointance entre l'I-CAD et les éleveurs.
Par contre, ceux qui essaient d'éponger les surplus des non-stérilisants qui se retrouvent dans les rues à proliférer, malades, épuisés, persécutés ou dans des refuges surchargés fatalement stressants, pourraient bénéficier d'un tarif spécial au moins chez les vétérinaires moyennant une inscription à un fichier qui devra être créée pour cela.
Il faut inciter à l'adoption et au recueil d'un animal des rues et dissuader l'achat. Donc, vive la grosse taxe, ce qui sera bienvenue au gouvernement qui cherche à combler la dette !
Merci de lire cet article :
https://www.ouest-france.fr/sciences/animaux/chiens-chats-dans-les-refuges-les-animaux-non-adoptes-sont-ils-vraiment-euthanasies-1a13f646-6152-11ef-a39b-2de1646b9f82#:~:text=Au%20total%2C%20en%202023%2C%20près,refuges%20plus%20ou%20moins%20accueillants.
Je suis psychologue, bénévole animaliste, en réflexion sur le rapport toxique des hommes aux bêtes et en révolte contre lui.
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