Beaucoup d’hommes choisissent le métier de maître-chien par facilité et non par passion, car la formation est peu exigeante, en particulier en matière de bien-être animal. Certes, il y a aussi des passionnés, mais ils seront d’accord pour que leur profession soit davantage réglementée puisqu’ils respectent déjà leur «outil de travail».
Face aux très nombreux cas de maltraitance dans cette profession, l’Etat doit réglementer davantage la formation en exigeant des méthodes positives et respectueuses de l’animal. L’Etat doit aussi contrôler régulièrement l’état de santé et les conditions de vie de l’animal. Un permis de posséder un chien et de le faire travailler doit être créé, et retiré aussitôt qu’un défaut de soin est constaté. La peur de perdre son emploi rendra peut-être ces individus plus respectueux de leur animal !
En effet, beaucoup sont battus et surexploités, victimes de pathologies que l’on ne voit que chez les seniors dès leurs premières années de vie, puis jetés à la rue dès qu’ils sont «inutilisables», traumatisés et donc difficiles à faire adopter.
L’explosion des offres d’emploi d’agents de sécurité en lien avec la lutte contre le terrorisme a rendu l’accès à cette profession encore plus facile et encore moins contrôlée.
Le gouvernement doit enfin agir !
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