Le Refuge du Minou a fermé ses portes le 14 Juin 2013.
Depuis, les associations de protection animale du pays de Brest ainsi que des particuliers tentent désespérément de venir en aide aux très nombreux animaux en difficulté.
Le pays de Brest, pour une population de 380.000 habitants, ne dispose en tout et pour tout que du refuge de Landerneau (seulement 23 places alors que le Refuge du Minou en avait 200). Les associations locales ne disposent pas de refuge et travaillent bénévolement avec des familles d’accueil.
La situation actuelle est inacceptable :
Les chiens recueillis sont amenés à la fourrière du Minou puis déportés vers des refuges extérieurs au département, ce qui fait que les propriétaires perdent la trace de leur animal.
Quant aux chats, leur suivi reste opaque et leur sort est incertain ! Nombre d’entre eux n’arrivent même jamais au Minou.
Les locaux du Minou, réquisitionnés par la Préfecture, continuent de servir de fourrière aux communes de Brest-Métropole-Océane (BMO) malgré les gros problèmes sanitaires qui y persistent (absence d’assainissement, eau non potable et fortement polluée), problèmes réglementaires (normes non respectées pour les locaux) et administratifs (les terrains ne sont pas constructibles et les travaux sont donc illégaux). En outre, ce lieu n’est pas desservi par les transports en commun, ce qui pénalise les administrés ne disposant pas de moyen de locomotion propre.
Est-ce qu’une grande métropole française peut se permettre un tel manquement ?
Monsieur le Président, la création d’une fourrière et d’un refuge associé est indispensable pour assurer l’accueil, le suivi et l’adoption des animaux dans des conditions dignes et à minima réglementaires. Une solution pérenne doit être trouvée urgemment !
Madame Cibaud, élue à BMO en charge de ce dossier, évoque dans la presse la recherche d’une solution alternative. Pourtant, nous n’avons aucune information sur les solutions envisagées.
Les associations locales de protection des animaux ne sont pas conviées aux « groupes de travail » alors que lors le conseil communautaire s’était engagé à les recevoir dans le courant du mois de septembre.
Dès lors, les citoyens ont toutes les raisons de penser que les propos de Madame Cibaud, à quelques mois d’une échéance électorale, ne sont uniquement destinés qu’à étouffer ce scandale !
Les électeurs (et aussi contribuables) amis des bêtes exigent la création d’une fourrière et d’un refuge dignes de ce nom, conformes à la réglementation en vigueur, gérés dans la transparence et qui pourraient faire, enfin, oublier l'histoire honteuse qui s’est déroulée en un lieu qui n'avait de refuge que le nom, durant les 40 dernières années.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos salutations distinguées.
Vous pouvez interpeller directement M le Maire :
par courrier : 2 r Frézier - 29200 BREST
par mail :
[email protected]
par téléphone : 02 98 00 80 80