Pétition
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OABA
Monsieur le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire,
Nous, citoyens soucieux du bien-être animal, souhaitons attirer votre attention sur cette situation dramatique : chaque année, des milliers d'animaux d'élevage doivent être saisis pour négligence ou maltraitance. Les associations qui, comme l'OABA, participent aux sauvetages, ne sont pas en mesure d'accueillir tous ces animaux retirés.
En effet, s’il existe des fourrières pour les chats et les chiens financées par les collectivités locales, il n’existe rien de comparable pour les animaux de ferme en France. Que faire de tous ces animaux de ferme en difficulté, de plus en plus nombreux ?
L'association OABA est mandatée des dizaines de fois par an par les services vétérinaires de l’État pour prendre en charge en urgence plusieurs centaines de vaches, moutons, chèvres, chevaux, cochons... Elle les place dans ses 40 fermes partenaires mais vit de la générosité de ses donateurs et ne peut se substituer à une fourrière nationale ! Les capacités d’accueil de l’OABA ont des limites, tout comme ses réserves financières.
Votre ministère s’était engagé, dans le cadre de la Stratégie bien-être animal 2016-2020 à "Assurer un financement pérenne des opérations de retrait et de placement des animaux."
Nous vous demandons donc d’assurer la création de structures d'accueil départementales destinées à accueillir ces animaux en détresse : cheptels maltraités, abandonnés, en divagation, ou même, des animaux à décharger en urgence en cours de transport. Ces structures permettraient de leur offrir une prise en charge immédiate et adaptée afin de leur assurer de meilleures conditions de vie.
Des collectivités se disent déjà favorables à la création de tels lieux d’accueil. Il ne manque plus que la volonté de l’Etat et un financement pour une fois dirigé vers les animaux de ferme.
Nous espérons que vous accorderez une attention particulière à notre demande et que vous prendrez les mesures nécessaires pour améliorer la situation de ces animaux.
Nous vous en remercions et vous adressons, Monsieur le ministre, nos sentiments distingués.