Le Pérou, un pays mégadivers, est un point clé du trafic illégal d’espèces sauvages à l’échelle mondiale. Savez-vous que plus de 70 % des espèces sauvages péruviennes sont menacées d’extinction actuellement ?
En effet, selon un rapport de Wildlife Conservation Society [WCS], entre les années 2010 et 2018, plus de 50 000 animaux vivants ont été saisis au Pérou, correspondant à 319 espèces différentes, principalement des perroquets, des tortues et des primates.
Précisément, la région de Lima a la plus forte concentration de marchés de vente illégale de ce type, avec plus de 2 000 animaux saisis en une seule journée en 2015.
De cette manière, la principale cause de ce commerce est la demande d’animaux vivants pour les vendre comme animaux de compagnie, ce qui représente l’une des principales activités illicites du pays. En outre, le commerce et le transport d’animaux sauvages augmentent le risque de contracter des maladies zoonotiques et la possibilité de provoquer de nouvelles pandémies, comme la Covid-19.
Sur cette base, le projet de loi Nº 6051-2020 a été proposé en 2020, qui classe comme crime organisé le trafic illégal de faune et de flore sauvages au Pérou. Cela donnera plus d’armes légales pour renforcer la persécution de commerçants illégaux, afin d’arrêter la prédation des espèces naturelles et d’éviter les graves conséquences.
Le projet a été approuvé en avril de 2021 par la Commission de la Justice et des Droits Humaines ; cependant, on attend depuis juillet que le Parlement concrète le débat et l’approbation définitive.
C’est pour cela qu’on demande aux membres du Congrès d’inscrire ce débat le plus vite possible, afin de favoriser la mise en œuvre d’actions efficaces.
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