En tant que cliente, j’ai été profondément choquée de découvrir que mon magasin Decathlon vendait des poissons pour qu’ils servent d’appâts vivants. Cette technique de pêche de loisir, appelée pêche au vif, est extrêmement barbare : l’animal est accroché vivant à un hameçon puis jeté à l’eau. Les pêcheurs de loisir n’ont alors plus qu’à attendre que ses mouvements de douleur et de détresse attirent un poisson carnassier.
Tout comme les chats et les chiens, les poissons sont des êtres sensibles et ont des émotions. Leur infliger des souffrances terribles - douleur, peur… - juste pour un loisir est inacceptable. Au nom de la condition animale et des risques environnementaux qu’elle implique, la pêche au vif est interdite dans d’autres pays étrangers comme l’Allemagne ou la Suisse. En France, elle reste autorisée mais la contestation est de plus en plus forte : associations, municipalités et Parlementaires se mobilisent. Une proposition de loi pour l’interdiction de la pêche au vif a, par exemple, réuni près de 70 Député-es.
Decathlon ne doit pas attendre que la loi évolue, et doit donner l’exemple. Voir des animaux destinés à être torturés dans un magasin de sport est insupportable. Aux côtés de l’association PAZ, qui se bat pour la fin de la pêche au vif en France, nous demandons au magasin Cergy-Pontoise Osny d’arrêter immédiatement de vendre des poissons.
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