Des centaines de poissons : voilà ce que j’ai découvert dans le magasin Decathlon Dijon - Quetigny. Les poissons sont très nombreux pour la taille des aquariums, l’un d’eux est mort sans doute à cause de ces conditions précaires. Retourné sur le dos, il flottait, entraîné par les courants, ballotté parmi les vivants…
Mais le sort réservé à ceux qui ne sont pas morts est loin d’être plus enviable : ils sont destinés à être torturés. En effet, certains pêcheurs de loisir les achètent pour pratiquer la pêche au vif : ils les embrochent vivants avec un hameçon puis les jettent à l’eau jusqu’à attirer un poisson carnassier. Les poissons utilisés comme vifs peuvent agoniser des heures, c’est ce que l’on peut appeler de la torture.
Les poissons sont des êtres sensibles (sentients): ils ressentent douleur et émotions. Pour cette raison, Decathlon doit arrêter de les considérer comme de la vulgaire marchandise, sans se soucier qu’ils soient destinés à un véritable calvaire. La contestation sociétale est forte : associations, collectivités et parlementaires demandent l’interdiction de la pêche au vif. En novembre 2023, une proposition de loi a même été déposée à l’Assemblée nationale par près de 70 Député-es.
Avant que la France ne se décide enfin à interdire la pêche au vif, comme l’ont fait certains de ses pays voisins tels que l’Allemagne ou la Suisse, Decathlon doit arrêter de vendre des poissons vivants. En particulier, aux côtés de l’association PAZ, nous demandons au Decathlon Dijon - Quetigny, qui laisse des poissons mourir dans ses aquariums, d’arrêter immédiatement ce business cruel.
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