Un panneau “Appâts vivants carnassiers” au-dessus d’un aquarium avec des petits poissons : voilà ce que l’on trouve lorsque l’on va dans le rayon pêche de loisir du Decathlon d’Amilly près de Montargis dans le Loiret. Le message est très clair, ces animaux doués de sensibilité, sont vendus pour servir d’appâts vivants !
Le Ministère de la Transition écologique a affirmé que cette pratique, appelée “pêche au vif”, rentrait dans le cadre de l’article L214-3 du code rural et de la pêche maritime qui interdit “d’exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques”.
Ainsi les pêcheurs de loisir n’ont pas le droit de se servir d’un chien, d’un chat ou d’un poisson rouge comme appâts vivants (car ce sont des animaux domestiques) mais il reste légal de faire subir cette torture à un vairon, un gardon, une tanche ou un carpeau. Il y a-t-il une justification scientifique à cette différence ? Aucune. Un gardon souffre tout autant qu’un chien ou qu’un poisson rouge ! Cher Decathlon, aujourd’hui il est temps de dénoncer cette aberration législative et non de s’y engouffrer pour faire de l’argent. L’immobilisme politique n’est en aucun cas une excuse.
Lorsque viendra le jour où la France se décidera enfin à interdire la pêche au vif, comme l’ont déjà fait ses voisins suisses et allemands, on se souviendra que l’une des plus grandes enseignes de sport aura toujours préféré son business à la lutte contre la maltraitance animale.
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