Demandez à Monsieur le Ministre de la Justice, des enquêtes sérieuses sur les cruautés commises avant et après les corridas sur les taureaux, taurillons et vachettes, actes qui ne sont pas tolérés par la Loi, l'article 521-1 du Code pénal ne protège les auteurs des cruautés commises que pendant les corridas !Il est inadmissible que les éleveurs de taureaux, commettent des actes de cruauté envers les animaux avant les corridas, ou pendant le transport. Il est également injustifiable que les personnes qui s'occupent des animaux avant la corrida elle-même infligent des sévices graves aux taureaux, taurillons ou vachettes pour que ces animaux entrent dans l'arène diminués, portant des traces de sévices graves punissables par la Loi.
La Justice ne peut tolérer de tels actes, car ces actes sont punissables et ne font pas l'objet d'une exclusion des poursuites prévues par l'article 521-1 du Code Pénal.
En signant cette pétition, les enquêtes judiciaires apporteront des éclaircissements sur les mauvais traitements commis sur les animaux avant qu'ils n'entrent dans les arènes, afin de permettre aux tueurs de taureaux (matador) de paraître plus héroïques devant un publique aveugle. Extrait des textes portant connaissances de ces actes avant les corridas :
Avant le combat, le taureau est parfois préparé. Diverses parties du corps de l’animal peuvent être affaiblies :
- Les yeux : enduits de vaseline pour désorienter l’animal.
- Les membres : enduits d’essence de térébenthine qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l’empêcher de rester tranquille.
- Les testicules : dans lesquels on insère des aiguilles cassées dans le but de l’empêcher de s’asseoir ou de s’affaler.
- Les naseaux : dans lesquels du coton est enfoncé et descend jusque dans la gorge dans le but de rendre plus difficile la respiration de l’animal.
- L’échine, les reins : auxquels sont infligés des coups de pieds et de planches. Ces coups ne laissent aucune traces. Juste avant de rentrer dans l’arène, il peut arriver que l’on laisse tomber une trentaine de fois sur l’animal immobilisé des sacs de sable de 100 kg.
L’usage en dose massive de tranquillisants, d’hypnotisants, voire même de sprays paralysants (identique à ceux utilisés par les forces de l’ordre et altérant la vue) a également déjà été constatée.
Le transport
Les taureaux sont ensuite transportés vers les villes taurines. C’est une épreuve douloureuse. Arrachés à leur milieu naturel, ces animaux sont enfermés dans des caissons de contention en bois mesurant moins de 2m2. Les trajets depuis le Sud de l’Espagne peuvent durer plusieurs jours et les bêtes n’ont aucune possibilité de bouger. Il arrive même qu’on leur fasse passer le trajet sur un plan incliné. Au-delà de la fatigue qui en résulte, elles ne reçoivent ni eau, ni nourriture.
Les transports ayant essentiellement lieu en saison estivale, certains animaux entassés perdent jusqu’à 30 kg dans les camions surchauffés. En 2001, plusieurs taureaux déshydratés ont été retrouvés sans vie dans ces camions de la mort. Certains seront retrouvés morts asphyxiés.
Arrivés aux arènes, les taureaux seront ensuite sortis à coup de jet d’eau, de bâton, d’injures, comme ils ont été embarqués, avec la même délicatesse.
Et le calvaire ne fait que commencer…
L'Afeitado
Il s’agit d’une pratique consistant à scier à vif plusieurs centimètres au bout de chaque corne, l’opération étant ensuite camouflée avec de la résine et du vernis pour que les cornes aient l’air intactes. Cette mutilation répond à un triple but :
- infliger une souffrance additionnelle au taureau (les cornes sont innervées et la douleur est comparable à celle d’une dent humaine qui subirait la même chose), ce qui va bien entendu augmenter sa détresse juste avant de devoir faire face au choc de se retrouver dans une arène close dont il ne peut s’échapper,
- désorienter le taureau, qui a une image mentale précise de la longueur de ses cornes avant mutilation et qui donc va manquer de toucher ses tortionnaires quand il tente de les encorner,
- réduire le risque pour le torero d’être blessé ; le taureau ayant très mal aux cornes, il va hésiter à s’en servir pour repousser ses agresseurs.
Cette déloyauté a donc pour but de désarmer l’animal. En effet, il ne dispose généralement pas d’un délai suffisant pour prendre connaissance de la nouvelle longueur de ses cornes et ainsi adapter son coup de tête.
Après la scie et le marteau, les cornes sont reconstituées plus courtes avec de la résine synthétique, elle seront râpées, poncées, pour être ensuite vernies. Il n’est pas rare de voir des cornes trafiquées éclater lorsque le taureau heurte les balustrades.
A deux mètres du taureau, ses cornes conservent tout leur aigu. Vues de très prés, comme seul le torero les voit, leurs extrémités présentent un aspect légèrement arrondi. Cette pratique a des effets psychosomatiques sur le mental des toreros qui en sont friands. Ils réclament généralement tous l’afeitado.
Sans parler de l'alimentation ou de la sélection par les éleveurs ! Etc ....
Les meurtres peuvent commencer !
Arrêtons le massacre, ouvrons les yeux sur les supplices infligés aux animaux avant les corridas et autres mascarades, dites non aux contournements de la Loi !