Le 23 juillet 2019, lors d’une veillée pacifique organisée par l’association Paris Luttes Animales devant l’abattoir de Meaux, un taureau a enfoncé le grillage de l’abattoir et a réussi à s’évader. Afin qu’il puisse avoir la vie sauve, les militant.e.s sont parvenu.e.s à trouver un sanctuaire pour l’accueillir.
Ferdinand, comme ils l’ont nommé, s’était réfugié à l’ombre des arbres, au bord du canal de l’Ourcq, pour se protéger de la chaleur et ne présentait aucun danger pour les riverains. Malgré cela, la préfète de Seine-et-Marne a refusé qu’il soit accueilli dans un sanctuaire et a donné l’ordre de le tuer par arme à feu sous prétexte qu’il représentait un danger potentiel et qu’il n’était pas possible de le sédater.
Les animaux sentients ont pourtant, tout comme nous, un intérêt à vivre et à jouir au mieux de leur vie en cherchant autant que possible à satisfaire leurs besoins. Lorsqu'ils s’évadent des lieux où ils sont détenus, ils agissent avant tout pour préserver leurs propres intérêts.
Dans le cas de Ferdinand, le stress et l’inconfort d’un long trajet sous forte chaleur dans une fourgonnette sans eau ni nourriture, l’a sans doute poussé à agir pour chercher de l’ombre, de l’eau et un endroit où il se sente en sécurité. Mais la législation française ne garantit aujourd’hui aux animaux utilisés dans l’élevage aucun droit de trouver refuge ou d’être protégés face à des menaces ou des dangers. La naissance de ces animaux résulte pourtant toujours de l’action humaine, la société a donc des responsabilités envers eux.
Nous demandons donc au gouvernement de garantir pour les animaux évadés:
Nous entendons ainsi que le gouvernement prenne acte de la volonté propre de ces animaux et de leur désir de continuer à vivre en leur garantissant une protection physique temporaire ou définitive dans les situations d’évasion.
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