Demandons au Maire de Lyon d'interdire la venue des cirques exhibant des animaux sauvages

La ville de Lyon accueille actuellement des cirques qui exhibent des animaux sauvages, lions, tigres ou éléphants entre autres. 

Les spectacles mettant en scène ces animaux ne sont pourtant pas acceptables, car ils consistent à les forcer à effectuer des pitreries (comment nommer autrement le fait de faire s’asseoir un éléphant sur un tabouret, ou de lui demander de « faire le beau », au mépris des souffrances ainsi occasionnées ?) très éloignées de leurs besoins réels, et ce, dans des conditions particulièrement stressantes.

Hors représentations, les animaux sont enfermés dans des cages exiguës, transportés des heures durant par camions d’une ville à l’autre, autre source de stress.

Quant au dressage, il consiste majoritairement en une soumission imposée par la violence et la douleur. Il n’y a qu’à regarder de près «l’ankus», ce tristement célèbre crochet muni d’une pointe, utilisée par les dresseurs avant et pendant les spectacles avec éléphants et si redouté de ces derniers.

Rappelons que les animaux exhibés, lions, tigres ou éléphants, sont par nature des animaux qui nécessitent de vivre au sein d’un groupe social, dans des espaces naturels adaptés à leurs besoins spécifiques, ce dont cette captivité, à vie, les prive bien évidemment. Par ailleurs les animaux de cirque souffrent de troubles comportementaux bien connus, comme les mêmes mouvements infiniment répétés dans leur cage, ou le balancement d’une patte sur l’autre pour l’éléphant.

La souffrance d’un animal, aussi déguisée soit-elle, ne peut être érigée en spectacle, lequel offre en outre aux jeunes enfants une bien piètre image de notre relation à l’animal. Plus de 30 pays et de nombreuses communes de France, près de 50 à ce jour, ont bien compris cette réalité et ont eu le courage d’interdire la venue de tels cirques.

Nous demandons donc au Maire de Lyon de rejoindre ce mouvement courageux et de bien vouloir cesser d’accueillir les cirques avec animaux sauvages. L'image de notre ville n’en sera que valorisée, et plus conforme à ses aspirations écologistes.