Sous la pression du monde de la chasse et des éleveurs de volailles, Madame la Préfète de l’Ain vient de ré-autoriser le déterrage de printemps des renardeaux, un mois après l’avoir interdit...
Le but de cette chasse extrêmement cruelle est d’éliminer des renardeaux et leur mère réfugiés au fond de leur terrier.
Pendant des heures, acculés au fond des galeries, les animaux terrorisés subiront les assauts des chiens et finalement, ce sont des petites boules de poils sanguinolentes qui seront extraites de leur refuge à l’aide de longues tenailles métalliques. Un à un, tous seront violemment achevés à coup de pieds, à coups de pelle ou déchiquetés par les chiens.
C’est une chasse peu connue, discrète, aucun coup de feu, juste l’excitation des chiens et les rires des hommes devant l’agonie silencieuse des renardeaux. C’est une "barbarie légale", glaçante, qui pose un véritable problème éthique.
Nous vous invitons à visionner la vidéo de l’association « One Voice ». Attention, les images sont très difficiles à regarder !
La France continue d’abattre chaque année entre 600 000 et 1 million de renards, un massacre qui dure depuis plus de 50 ans !
Ce délai n’est-il pas suffisant pour comprendre que cette politique de destructions sous prétexte de "régulation" est un non-sens absolu ? Pourtant, le monde scientifique dénonce depuis des décennies le caractère totalement contre-productif de cet acharnement, qui, depuis des décennies entretient une situation complètement artificielle.
Pauvre Goupi ! Broyé dans les mâchoires des pièges, agonisant "oubliés" dans les pièges-cage, lentement étranglé par les collets, abattu de jour, tiré de nuit après aveuglement au phare, pourchassé lors des battues, supplicié lors des déterrages, etc...
Rien ne lui est épargné, 365 jours par an.… Il est devenu un sésame pour les pires instincts humains.
Pourtant, cet insolent ne veut pas disparaître, il s’accroche grâce à son incroyable adaptabilité qui lui permet de compenser les pertes en calquant sa reproduction sur l’espace disponible. Souplesse sociale et éclectisme alimentaire font le reste.
Conscient de son incroyable résilience, les pouvoirs publics l’ont offert au monde de la chasse et lui qui était le symbole de la fourberie, il est logiquement devenu celui de l’électoralisme…
Alors qu’en matière de faune sauvage notre pays est englué dans un obscurantisme désespérant, certains de nos voisins européens, eux, conscients du rôle fondamental des renards dans l’équilibre des écosystèmes ont décidé de leur protection.
En effet, des décennies d’études scientifique sur le terrain ont démontré l’efficacité du rouquin dans la régulation des espèces invasives (lapins, campagnols…), dans la diminution de la transmission de la maladie de Lyme à l’homme (par sa pression sur les rongeurs qui sont d’importants vecteurs de la Borréliose de Lyme), comme garant de la bonne santé de la faune sauvage en éliminant les animaux malades ou morts...etc…
Demandons à de la préfète de l’Ain d’interdire la vénerie sous-terre, chasse d’un autre âge.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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