Nous nous opposons au projet du GAEC du Rouvel, car il prévoit:
par an, un élevage intensif de 2127 porcs à l’engrais, élevés hors-sol, sur caillebotis, auxquels s'ajoutent 760 porcs Label Rouge "fermier d'Auvergne".
Ce projet rend la traçabilité de la viande difficile. De plus, cette pratique ne s’inscrit pas dans les enjeux d’avenir de notre territoire, et l'élevage sur caillebotis est déjà interdit dans certains pays d’Europe.
N1324 citoyens de la transition écologique, nous voulons :
- Une agriculture respectueuse de l’environnement, pour faire face au changement climatique.
- Une agriculture respectueuse des agriculteurs, non nuisible à leur santé et suffisamment rémunératrice.
- Une agriculture respectueuse du consommateur qui veut avoir confiance dans l'origine et la qualité du produit. La tendance est de manger moins, mieux et local.
- Une agriculture respectueuse du bien-être animal car un animal bien traité donne de la fierté à l'éleveur, et satisfait le consommateur.
OUI AUX PORCS "FERMIER"
Élever des porcs sur caillebotis n’est pas l’avenir:
- La consommation de viande a changé : L’industrie agroalimentaire et la grande distribution s’adaptent à la demande de qualité, le porc fermier ou bio devient un produit d'appel .
- L’élevage sur caillebotis intégral, qui ne permet pas l’application de la directive européenne sur le bien-être animal, est une pratique du passé. Elle est déjà interdite dans certains pays d’Europe : serons-nous les derniers à l’abolir?
L’élevage intensif n’est pas local:
- Le projet d'élevage intensif du Rouvel nécessite de nombreux véhicules pour le transport des porcs, la livraison des aliments, l'évacuation des porcs morts (équarrissage), l'évacuation du lisier. Nos routes ne sont pas adaptées à ce genre de transports (sécurité et dégradation).
- Où est la part de la production locale de cet élevage ? Seul le lisier est en économie circulaire : produit et utilisé sur place.
Le lisier n’est pas sans risque:
- Les émanations d’ammoniac de la porcherie sont nocives pour l’agriculteur.
- Le lisier étant épandu sans traitement, les substances chimiques se retrouvent dans le sol et les eaux, avec des risques pour la santé et l'environnement, sans compter les nuisances olfactives.
Pour valoriser notre territoire : oui aux porcs "fermier d’Auvergne"
Le Plan Alimentaire Territorial du Grand-Clermont et du Parc du Livradois-Forez veut offrir à ses habitants une alimentation saine et de qualité tout en développant une agriculture rémunératrice pour l'agriculteur et respectueuse de l'environnement. Il recommande le maintien ou une légère augmentation du cheptel de porcs dans un contexte d'élevage extensif de qualité.
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