La "novillada piquée" du samedi 7 août dernier 17H30 ayant été, en raison d'intempéries, reportée au vendredi 20 août même heure par la Commune de TARASCON et son maire aficionado acharné Lucien LIMOUSIN, les six derniers taurillons de l'édition 2021, la sixième du nom, de la "Féria de la Jouvenço" (Féria de la jeunesse) auxquelsque nous avons en vain tenté d'épargner la torture à mort par notre saisine du Tribunal Administratif de MARSEILLE en référé-suspension (voir notre mise à jour précédente)
ont donc l'un après l'autre été suppliciés jusqu'à la mort hier en fin de journée devant un public de 400 personnes environ*.
Ces tueries auraient pu et dû être évitées par le juge des référés Jean-Michel LASO de ce tribunal, car nos conclusions démontrent et prouvent qu'il y a PLUS QU'UN DOUTE SERIEUX sur la légalité des corridas et similaires à TARASCON. Il en porte donc la pleine responsabilité.
Nous maintenons bien évidemment notre requête au fond devant le Tribunal Administratif de MARSEILLE, par laquelle nous demandons l'interdiction de toute corrida, novillada, becerrada et similaires à TARASCON, Où ELLES SONT ILLEGALES, soulignant par ailleurs que 74 % des françaises et des français SONT CONTRE LA CORRIDA (cf notamment le sondage IFOP pour 30 Millions d'Amis de février 2018)
Pour décrire l'horreur de ce que ces malheureux taurillons ont subi, nous ne pouvons mieux faire que citer des extraits du témoignage accablant d'un courageux "lanceur d'alerte" de l'association ONE VOICE, féroces anti-corridas comme nous, qui a assisté, pour pouvoir la décrire, à une tuerie similaire à BEAUCAIRE, cité jouxtant TARASCON, le 25 juillet dernier.
Voici ce qu'il dit des derniers instants de vie des six jeunes taureaux mis à mort par de jeunes toreros, tout comme à TARASCON le 7 août 2021 et hier vendredi 20 août :
" Mes sentiments prédominants pourraient se définir ainsi : ennui, dégoût, pitié. Pitié pour ces animaux qui, c'était évident, se demandaient ce qu'ils faisaient là mais également pitié pour ces spectateurs qui applaudissaient avec une gravité ridicule à chaque coup d'épée qui signait l'agonie d'un jeune taureau.
N'entendaient-ils pas les cris de douleur glaçants des animaux ?
Ne voyaient-ils pas, après la besogne du picador, les plaies béantes d'où le sang jaillissait en geyser ?
Je me suis souvenu des discours esthétiques de connaissances férues de corrida : la tragédie, la beauté, la philosophie. Je me suis même documenté sur son esthétique ... Or je n'ai vu qu'un charcutage immonde... qui m'a donné la nausée renouvelée à six reprises à la cadence d'usine. Sitôt une pauvre bête occise, une autre faisait son entrée, aussi éberluée que la précédente. (...)
J'ai été surpris de constater, dès mon arrivée, la présence des enfants, certains très jeunes, avec leurs parents. (...) Je pensais que la charge émotionnelle décrite pat les adeptes de corridas n'était pas adaptée à des enfants. J'en suis désormais convaincu. Toutefois, ce que j'ai vu était encore en dessus de ce que je pressentais sur la question. (...)
Enjoliver cette tuerie sous des considérations philosophiques quasi mystiques me remémore la phrase que Napoléon fit à Talleyrand :
" TENEZ, Monsieur, VOUS N'ETES QUE DE LA MERDE DANS UN BAS DE SOIE."
Nicole BAUDET, Vice-Président de l'Association d'assistance aux animaux dans le besoin "LES GAMELLES DU COEUR" - 06000 - NICE -
< lesgamellesducoeur.fr@orange.fr >
(photo Change.org)
* Lire le compte-rendu de P. CHARMASSON sur www.sol-y-sombre.fr dont ne serait-ce que le vocabulaire utilisé, comme celui de tous les aficionados, témoigne que LA CORRIDA N'EST PAS UNE TRADITION FRANCAISE, puisqu'il faut une traduction en français pour le comprendre !!!
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