Pétition
22.962
signatures
Auteur(s) :
Claude Lefevre
“Si la fourrière est pleine, on ne peut plus en prendre. Il faut attendre les euthanasies pour libérer des places”
C’est ce que nous dit le responsable de la fourrière de Sainte Suzanne, sur l’île de la Réunion.
4 jours, c’est la durée de vie d’un chien en fourrière, avant son euthanasie.
Une étude menée en 2018 estimait le nombre de chiens errants ou divagants à 72 000, mais les associations présentes sur le terrain estiment plutôt ce chiffre à 300 000 (chiens et chats confondus.)
Soit environ 120 chiens ou chats errants par kilomètre carré.
Sachant qu’il n’y a que 5 fourrières et très peu de refuges sur le territoire, comment venir en aide à ces chiens ?
De plus, l’euthanasie ne règle pas le problème de fond, bien au contraire.
Euthanasier un chien n’empêche pas d’autres de se reproduire, et de donner naissance à des chiots qui connaîtront une vie de misère dans les rues de la Réunion.
Agir de la sorte, c’est tuer des chiens inutilement, sans jamais intervenir sur le problème de fond.
Et c’est sans compter sur la multiplication des actes de maltraitance sur les chiens errants…
De nombreuses associations s’attèlent à rapatrier des chiens en métropole, mais elles sont submergées, et manquent bien souvent de fonds.
La mise en règle d’un chien, les soins à lui procurer et le voyage coûtent très cher.
Alors pourquoi l’État ne met-il pas en place des campagnes de stérilisation ?
Pourquoi mettre systématiquement un chien en fourrière quand on sait que 4 chiens sur 5 envoyés là-bas finissent euthanasier ?
L’euthanasie coûte plus cher qu’une stérilisation, contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire.
Selon l’association COPA (Collectif Outre-Mer de Protection Animale), une euthanasie coûte 300€ au contribuable, sans que cela n’améliore la situation.
Une stérilisation coûte 200€ pour un chien, et 100€ pour un chat au contribuable.
Même l’OMS reconnaît la stérilisation comme étant le moyen le plus efficace pour lutter contre la surpopulation d’animaux errants.
L’île de la Réunion est loin d’être la seule dans cette situation, plusieurs autres DOM-TOM sont également dans ce cas.
Il n’y a aucune raison pour que les actions faites en Métropole ne puissent pas être appliquées. On ne laisserait pas une telle situation s’endiguer en Métropole alors pourquoi mettre les DOM-TOM de côté ?
Alors si vous aussi, vous souhaitez que le massacre de chien cesse, que l’errance diminue, signez cette pétition, pour qu’enfin, les choses changent.