Chers soutiens bonsoir,
L’invincible espoir que les choses changent pour les animaux me conduit à vous solliciter pour cette nouvelle pétition de combat contre l’expérimentation animale. Signez massivement SVP. Etudiants, Chercheurs, Salariés, brisez l’Omerta !
Les chiffres les plus récents ont été publiés l’été dernier et se rapportent à l’année 2022.
Dans les 27 pays de l’Union Européenne (UE) et la Norvège ce sont 8 385 397 animaux qui ont été utilisés. Certains animaux ayant servi plus d’1 fois, le nombre d’expériences monte à 8 477 845.
Ces chiffres sont comparables aux années précédentes. Nous sommes très éloignés des objectifs de la Directive 3 R transposée en France….
Les souris restent les animaux les plus utilisés pour près de 48% du total (4 millions de souris), viennent ensuite les rats pour 7,5%, les lapins (370 000), les chiens (8 700), les singes (5 700), les chats (1 400), des oiseaux, des poissons des animaux de fermes.
84% des animaux utilisés proviennent d’élevages agréés situés dans l’UE mais plus de 3 400 chiens et 700 chats ont été obtenus auprès d’élevages non agrées.
Les singes sont principalement importés d’Afrique (51%) et d’Asie (34%).
C’est en recherche fondamentale que se font la plus grande partie des expériences (37%) notamment en neurosciences, puis en recherche appliquée (35%), puis viennent les essais requis par la réglementation (13%), et la production de routine (6%) c’est-à-dire la production d’anticorps, de produits dérivés du sang, pour le diagnostic ou le traitement des malades.
La part d’animaux génétiquement modifiés est en augmentation (près du quart du total des expériences totales recensées réalisées, environ 75% en recherche fondamentale).
Plus de 360 000 expériences ont été faites sur des animaux modifiés génétiquement pour être atteints de caractéristiques douloureuses (malformations ou maladies).
Pour près de 785 000 expériences (9% du nombre total d’expériences recensées), la souffrance a été qualifiée de « sévère », les autres catégories étant « modérée », « légère » et « sans réveil ».
La France est le pays parmi les plus gros utilisateurs d’animaux (2 128 057 en 2022 dans les 575 établissements habilités).
Aucun progrès pour les animaux depuis ma première pétition il y a 7 ans !
Je rappelle de manière très simplifiée quelques angles du débat sur l’expérimentation animale :
Comment pouvons-nous encore tolérer en 2024 une telle indifférence à la considération que nous devrions avoir vis-à-vis de l’ensemble de ces animaux sentients et intelligents, et une telle acceptation de résultats scientifiques aussi limités pour tant d’animaux sacrifiés ?
Tout ce qu’un chercheur peut faire à un animal en laboratoire peut provoquer des changements dans sa physiologie, qu’il est impossible de prédire et qu’on ne peut pas contrôler.
Tout ce qu’un chercheur peut faire à un animal dans un laboratoire dans un environnement donné peut changer les résultats des tests :
-Type de revêtement du sol
-Type de cage
-Type d’éclairage dans la pièce
-Niveau d’humidité
-Fréquence des manipulations d’animaux
-Manière dont les animaux sont traités, alimentés
-Type d’espèce
-Souche d’espèce
-Eleveur d’où ils proviennent
Tous ces facteurs entraînent des changements sur la biologie d’un animal qui peuvent entraîner des résultats trompeurs.
Des primates enfermés dans un type de cage par rapport à un autre type de cage conduisent à des différences dans leur neurochimie et dans leur neurobiologie.
Si on fait un test chez un animal et qu’on le relance peu de temps après, il peut même ne pas produire le résultat du premier test, contrairement à ce qui se passe chez l’humain.
Les estimations de ce que l’on appelle l’irreproductibilité (la non reproductibilité) des tests vont de 75% à 90% !!
Il y a un manque de reproductibilité du modèle animal chez l’humain en raison de nos différences génétiques pas seulement dans notre constitution génétique mais aussi dans la façon dont nos gênes sont exprimés, et dans les différences de physiologie entre les espèces.
L’animal n’est pas un modèle fiable pour l’homme. Les différences entre les espèces sont énormes, comme le confirme le déchiffrage des ADN d’espèces de plus en plus nombreuses et diverses. On s’ingénie à continuer à suivre un modèle animal non adapté pour prendre des décisions graves concernant la santé d’êtres humains !
Aucun animal ne pourra jamais être plus génétiquement identique à un être humain que des jumeaux humains monozygotes, mais malgré cela ces jumeaux ne souffrent pas toujours des mêmes maladies et même s’ils souffrent des mêmes maladies, ils peuvent recevoir des traitements différents en raison de différences génétiques infimes.
Alors pourquoi le recours massif à des espèces animales différentes, non identiques génétiquement aux hommes et aux femmes, presque dans la majorité des recherches scientifiques ?
On ne peut pas recréer des maladies humaines qui surviennent naturellement chez les humains, de manière artificielle chez les animaux en laboratoire sans fausser les conclusions, les résultats...
Certains animaux sont capables d’éliminer un médicament rapidement de leur organisme donc les effets toxiques de celui-ci seront minimes chez l’animal, alors que chez les humains les médicaments restent plus longtemps dans le corps et donc affectent un plus grand nombre de cellules et les effets toxiques peuvent ainsi être amplifiés.
Des médicaments qui en tests ne sont pas supportés chez les animaux peuvent être mieux ou bien tolérés chez les humains et inversement. Les effets secondaires des médicaments sont une cause très importante de mortalité chez les humains, faut-il y voir un lien de cause à effet ?
En tout cas, des recherches sont abandonnées sur certaines molécules parce qu’elles entraînent la mort d’animaux alors qu’elles auraient pu être efficaces chez certains humains ou, sans être plus efficaces, elles auraient pu être sans danger pour l’homme.
En l’état actuel des connaissances scientifiques, l’expérimentation animale ne prédira jamais ce que l’on va trouver chez les humains.
L’EA est cruelle et contraire à toute éthique !
Tellement honteuse que les médias n’osent pas l’aborder alors qu’ils consacrent un temps énorme à des sujets moins cruciaux.
Des méthodes substitutives existent et sont très efficaces (Cellules Souches, Modélisation 3D, Organes sur Puces (exemple : le foie sur puce), organoïdes, Intelligence artificielle, déchets biologiques et chirurgicaux…). Il est temps d'y avoir recours massivement !
Bonnes fêtes de fin d'année à tous, prenez soin de vous et de vos proches, et que notre espoir demeure invincible !!
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