Aux côtés de Paris Animaux Zoopolis, nous posons la question de la légitimité de la Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes de Paris, qui est placé sous la double tutelle du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire et du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
À la Ménagerie, les animaux sont dans des conditions de captivité déplorables en raison, particulièrement, de la vétusté et de l’exiguïté des installations, bien en dessous des ambitions affichées, de manière générale, par les zoos.
Faut-il s’en étonner ? Fondé en 1794, le zoo du Jardin des plantes est l’un des plus anciens du monde ; les cages sont d’ailleurs classées monuments historiques. La Ménagerie du Jardin des Plantes n’est plus que le triste témoin d’un passé révolu. La vision des animaux que renvoie la Ménagerie est donc particulièrement désuète : des dizaines de cages exiguës.
Le premier objectif de la Ménagerie est la distraction du public tout en entretenant l’illusion du bien-être animal. Il s’agit en réalité de sacrifier la vie d’animaux pour amuser des humains.
La conservation des espèces est un alibi. Toute politique de conservation devrait passer par la protection des habitats et la lutte contre le braconnage (deux causes majeures d’extinction des espèces).
Aux côtés de Paris Animaux Zoopolis, nous demandons :
- la fermeture de la Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes
- le placement des animaux dans des refuges adaptés
- sa transformation en un véritable lieu éducatif et scientifique, sans animaux
Sur la Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes de Paris :
“Son regard est si las de traverser les barreaux qu'il ne fixe plus rien. Pour lui, c'est comme s'il y avait un millier de barreaux, et derrière le néant.” Rilke, La Panthère (1902).
“Vite, quittons cet atèle {primate}, mélancolique démon noir, charmant, qui joint les mains, et prie, sans espoir, derrière les barreaux…” Colette, Bêtes libres et prisonnières (1958).
“Une chose est certaine. La place d'un orang-outan n'est pas derrière une vitre ou les barreaux d'une cage, aussi dorée soit-elle. (...) Savoir qu'il y a quelque part des hardes d'éléphants, de buffles, de girafes parcourant des savanes sans fin, même si je ne dois jamais les voir, me remplit d'une joie intense.” Cavanna, Charlie Hebdo n°801 (2007).
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