Les animaux en divagation sont fréquents et ils posent de vrais problèmes. Sûreté sur les routes, sécurité (morsures, attaques de troupeaux), salubrité publique (zoonoses), mais aussi éthique, car la souffrance animale n’est pas acceptable.
Certains ont choisi des méthodes de régulation illégales et inhumaines. Des cadavres de chats trouvés torturés et mutilés en sont la preuve et parfois ils agonisent empoisonnés… Nous rappelons que tout acte de cruauté sur un animal est puni par la loi.
Depuis janvier 2016, la mairie de La Salvetat sur Agoût a signé des conventions avec la fourrière de Béziers, des vétérinaires et l’association « Salvechats » au sujet des animaux errants. Sur les 19 mairies que comptent notre Communauté de Communes, La Salvetat est la seule commune en règle avec la loi, grâce à une coopération avec des bénévoles qui ne comptent ni leur temps, ni leurs kilomètres.
Robert Bousquet, Président de l’Intercommunalité et maire de Lacaune, affirme dans une lettre en date du 14 avril 2017 que : « les élus n’ont pas souhaité étendre la compétence fourrière animale au nouveau territoire. » Depuis quand le respect de la loi serait-il un choix ? Pour des raisons financières et pratiques, l’Intercommunalité est la seule qui peut assurer la viabilité d’une fourrière, publique ou privée. Les fourrières sont chargées de la capture, du transport, de l’hébergement, des soins et de la recherche des propriétaires ainsi que de la gestion du devenir des animaux selon des normes règlementaires strictes.
Il appartient aussi aux mairies d’informer les habitants de la conduite à tenir en présence d’animaux errants. Les numéros de téléphone des services compétents doivent être affichés pendant et en dehors des heures d’ouverture au public.
(Articles L221-27, L211-24, et R211-12 du Code Rural et l’article 521-1 du Code Pénal.)
Merci de signer cette pétition pour qu’une fourrière locale soit créée.