Samedi 10/12/2016, les militant(es) d’AURA Environnement ont découvert des pauvres moutons et des agneaux respirant des odeurs pestilentielles vers l’unique décharge du Rhône gérée par l’entreprise NICOLLIN au lieu-dit « Le Melay » à Saint-Romain-en-Gal (Département du Rhône, en face de Vienne - Isère), qui devait définitivement fermer au 31/12/1015. Las, le préfet a renouvelé l’autorisation pour un an jusqu’au 31/12/2016.
Or, la société NICOLLIN vient, une nouvelle fois, de solliciter le préfet du Rhône via un DAE (Dossier de Demande d’Autorisation d’Exploiter) concernant une modification relative à la durée d’autorisation d’exploiter cette décharge pour une durée d’exploitation de 6 mois renouvelables une fois, pour un tonnage de pas moins de 2 000 T, et ainsi projeter de poursuivre l’exploitation de cette décharge en rehausse sur les casiers A et B. Après 2016, place au tour de passe-passe à la sauce 2017.
Le CoDERST du Rhône du 15/12/2016 était composé, notamment, des conseillers de Lyon Métropole Jean-Luc PASSANO et Thierry PHILIP ; des conseillers départementaux Antoine DUPERRAY et Colette DARPHIN ; d’Arthur ROCHE maire de Genay ; de Marc RODRIGUEZ adjoint au maire de Neuville-sur-Saône ; de Jean-Yves SECHERESSE adjoint au maire de Lyon ; de Michel GUILLOUX conseiller municipal de Feyzin ; de Pierre MARMONNIER maire de Colombier SAUGNIEU ; de Jean GRENIER conseiller municipal de Saint-Maurice-sur-Dargoire ; d’Emmanuel ADLER et de Pierre LAGAT de la FRAPNA 69 ; des représentants de l’association UFCS ; de l’association des Familles rurales de Lyon-Bron ; de l’association Familles de France ; d’Alain LAGARDE et d’Antoine MATEOS de la Fédération du Rhône pour la pêche et la protection du milieu aquatique ; de Stéphane PEILLET et de Gérard BAZIN de la Chambre d’agriculture du Rhône ; de Didier CHARBONNEL de la CCI de Lyon ; de Jérôme BADIE de la CCI du Beaujolais ; de Linda BENAICHA et Véronique STARC de l’association AIR Rhône-Alpes ; de l’expert dans le domaine de la sécurité industrielle Yves VALENTIN ; du Dr Sophie PAMIES directrice de l’écologie urbaine de Lyon ; du Dr Philippe RITTER expert en santé publique ; de Michel TIRAT hydrogéologue coordonnateur ; de Paul CHAMBON professeur de toxicologie, etc.
Vont-ils porter un « coup mortel » aux animaux innocents vivant dans les alentours de cette décharge nauséabonde que riverains ulcérés et populations locales ont déjà vainement porté en pétition in solidum avec le maire et son conseil municipal ?
Suite à cet avis du CoDERST, (où nous espérons que les écologistes de la FRAPNA Rhône-Alpes ne brilleront pas par leur absence), l’arrêté préfectoral, qui s’ensuivra de facto, négligera-t-il les espèces animales locales qui ont droit au respect de leur environnement, ce qui est loin d’être le cas à plusieurs centaines de mètres de cette décharge archaïque où il n’y a même pas de valorisation des déchets de nos poubelles.
Nous, signataires de cette pétition d'AURA Environnement, nous demandons aux services de l’Etat pour début 2017 et les années suivantes :
- La fermeture définitive de cette décharge de Saint-Romain-en-Gal au maximum le 31/12/2016.
- Une étude épidémiologique sur les animaux vivant dans les alentours de cette décharge.
- Une expertise complète sur les sacs plastiques et autres emballages ayant contenu des aliments sucrés ou odorants (dont certains s'envolent) avalés par les animaux.
- Une recherche en responsabilités sur la dégradation du paysage dans cette commune du Parc naturel régional du Pilat.
- Une expertise sur les maladies potentielles pour le personnel de cette décharge.
- Que la DDPP 69 et la DREAL69 cessent de faire de la rétention dans la communication de documents publics en violation des articles L.124-2 et L.124-3 du Code de l’environnement.
- Une expertise pour les préjudices subis par les populations locales en terme de santé, d’esthétisme (Conseil d’État 01/10/1996), désagréments divers.
Moutons et agneaux qui sont des animaux lents et consciencieux et qui broutent près de cette décharge intolérable de Saint-Romain-en-Gal et son splendide musée gallo-romain, ont le droit de respirer de l’air pur et non des odeurs de « chou pourri » (Source : Pétition papier 2014 de Marc GAVIOT-BLANC).
Les habitants et tous les animaux petits, moyens ou grands de Saint-Romain-en-Gal dans le Rhône pourront toujours compter sur le Collectif de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux et l’association AURA Environnement.
Mobilisons-nous dans les rues de Saint-Romain-en-Gal !
Marc-Claude de PORTEBANE
Porte-parole du Collectif de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux
Président d’AURA Environnement