OBJET : Pétition initiée pour demander au Président de la République, Monsieur MACRON, de ne pas engager les équipes équestres et cynophiles lors des prochaines manifestations de Gilets Jaunes, afin d' épargner ces chevaux et ces chiens, de cet enfer.
Monsieur le Président de la République,
Cette requête peut vous sembler inhabituelle et étrange, mais elle ne l'est pas, pour les dizaines de chevaux et de chiens engagés lors des manifestations de Gilets Jaunes, et qui ont terriblement soufferts.
En effet, vous avez ordonné à votre Ministre de l'Intérieur, d'envoyer les équipes équestres de la Garde Républicaine et de la Police Nationale, ainsi que l'équipe cynophile de la Police Nationale, en renfort du dispositif prévu pour rétablir l'ordre lors des manifestations de Gilets Jaunes, et ce, dès l'acte IV.
Ces chevaux et ces chiens, ont été mis à rude épreuve, introduits dans un environnement excessivement violent, effroyablement dangereux et absolument insupportable pour eux.
Et pour cause, l'exposition aux jets de projectiles, au trop fort niveau sonore, l'absence de protection contre les gaz lacrymogènes, les présences pléthores de départs de feu et d'incendies, toute cette violence non maîtrisable et le trop haut degré de stress, représentent autant de facteurs incompatibles avec la nature des animaux.
Ce sont des conditions totalement insupportables pour eux.
Ces chevaux et ces chiens, ainsi exposés à cet environnement insurrectionnel inimaginable, jetés en pâture à une horde d'enragés, rend leur participation incongrue à tel enseigne que leur présence en devient indécente .
Monsieur le Président, ils ont peur, ils ont froid, ils sont perdus dans une atmosphère à laquelle ils ne sont pas habitués, et ils ont mal. Ils souffrent.
Comprenez que leur présence est une Larme pour la République, les soumettre à ces effroyables scènes de violence absolue, est une tragédie pour la morale et un enfer pour eux.
Alors, de grâce, Monsieur le Président de la République, nous vous demandons, nous vous implorons, d'épargner ces pauvres animaux de ces guerres urbaines apocalyptiques, ils n'ont pas choisi.
Il ne s'agit pas d'interférer dans le choix du dispositif, il s'agit pour nous de faire appel à votre Pitié, à votre Bonté.
Ils ont peur, et ils ont mal, et ils souffrent tant
Epargnez-les, de grâce, Monsieur le Président, ne les laissez pas retourner dans ce chaos.
Avec tous nos remerciements et notre reconnaissance.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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