À partir de 1964, il était interdit, en France, d’abattre un animal sans l’avoir au préalable étourdi afin qu’il ne souffre pas. Malheureusement, des lobbies européens ont obtenu, dès 1974 une dérogation afin d'autoriser l'égorgement à vif sans étourdissement pour de soi-disant motifs religieux, dans tous les pays membres dont la France. Or, l’abattage sans étourdissement préalable est une pratique rituelle manifestement source de souffrances inouïes pour les animaux concernés. Ceci n'est ni tolérable ni acceptable dans notre société.
En effet, elle est tout d’abord fondamentalement contraire à des nombreuses règles de droit.
Ainsi, l’article 1er de la Constitution de 1958 fixe parmi les principes fondamentaux de la République Française le respect de la laïcité. Ce respect ne saurait être contourné pour des prétextes religieux, au demeurant totalement fallacieux.
L’abattage rituel est ensuite une pratique contraire à la morale publique. Ainsi, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, dans une récente décision, a estimé que le bien-être animal pouvait être rattaché au but légitime de protection de la morale publique. Elle a souligné que cette notion morale était évolutive et devait s’apprécier à l’aune des conceptions contemporaines. Or, aujourd’hui, le bien-être animal a précisément acquis une dimension morale que nos sociétés modernes ne peuvent plus ignorer.
A quel titre la France et son Parlement peuvent-ils raisonnablement soutenir encore une telle violation de cette morale ?
L’abattage rituel est une pratique source de douleurs extrêmes pour les animaux qui en sont victimes : les exécutants, parfois inexpérimentés, s’y reprennent bien souvent à plusieurs reprises afin de réussir leurs saignées. Il faut en moyenne dans les abattoirs français quatorze minutes pour les bovins adultes avant de perdre conscience !
Sans oublier chaque année la fête de l'aïd el Kébir où de nombreux moutons et d'autres animaux sont égorgés de façon illicite sur l'ensemble du territoire.
De plus en plus d’abattoirs pratiquent ainsi l’abattage sans étourdissement de manière générale, au détriment de la visibilité due au consommateur ce qui traduit une situation d’autant plus inacceptable qu’elle conduit à une tromperie généralisée puisque cette dérogation est en train de devenir la norme.
La gorge de ces animaux est tranchée jusqu’aux vertèbres, en sectionnant tous les organes de la zone, veines jugulaires et carotides pour que le sang s’écoule.
Durant cette agonie qui peut durer jusqu’à ¼ d’heure, l’animal continue de respirer de façon spasmodique très forte du fait de la section du nerf vague car le cerveau continue d’être irrigué par les artères vertébrales et l’animal ressent une sensation intense d’étouffement.
Les matières inspirées jusqu’aux alvéoles pulmonaires disséminent leurs germes dans le sang. La circulation sanguine est même accélérée au niveau des organes essentiels par le stress. Les germes peuvent donc être disséminés dans tout l’organisme et pas seulement au niveau de la plaie d’égorgement.
Un risque grave de contamination de la viande est flagrant, raison pour laquelle un règlement européen stipule que : « la trachée et l’œsophage doivent rester intacts lors de la saignée » (CEE 853/2004, annexe, chapitre IV intitulé HYGIENE DE L’ABATTAGE paragraphe 7, alinéa a). Malgré ce texte, l’abattage rituel est dispensé par dérogation de respecter ces impératifs d'« hygiène ».
C’est pour toutes ces raisons qu’il faut abroger cette dérogation qui légitime sans aucune justification objective, la souffrance animale, sans parler du risque sanitaire.
La France peut devenir le 6ème pays de l’Union Européenne à interdire totalement l’abattage rituel et ainsi combler notre retard totalement inacceptable sur ce sujet, preuve de notre recul que nous aimerions ne pas considérer comme inéluctable.
La Suède, le Danemark, la Slovénie, la Belgique Wallonie, le Pays-Bas, ainsi que la Norvège laquelle ne fait pas partie de l’Union Européenne, l'ont totalement interdit.
Nous devons faire en sorte que, dans notre pays, tout animal, quel qu'il soit, faisant l'objet d'une mise à mort dans un établissement d'abattage ou autre, que sa vie lui soit ôtée en lui épargnant rigoureusement toute souffrance inutile, ce qui implique la cessation définitive de tout abattage rituel en France.
Nous, les soussignés, demandons au Gouvernement Français, que l’abattage rituel sans étourdissement soit purement et simplement interdit sur tout le territoire français y compris dans les abattoirs.
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