Le regard vitreux, le pelage terne, et complètement amorphes, des milliers d’animaux sont exposés tels des objets derrière les vitrines des animaleries.
Je m’adresse donc à Monsieur Didier Guillaume, Ministre de l’Agriculture. Monsieur Guillaume, nous vous demandons de mettre fin à la vente d’êtres vivants dans des conditions absolument infâmes.
Les animaleries sponsorisent les usines à chiots
D’où viennent les chiots et chatons exposés en animaleries ? Dans le meilleur des cas, des élevages intensifs français. Dans le pire : des usines à chiots d’Europe de l’Est.
Dans les deux cas, les animaux sont entassés dans des chenils ou cages minuscules, sombres et froids. Les chiots pataugent dans leurs propres excréments. Les maladies pullulent à cause des conditions de vie misérables. Beaucoup meurent avant d’être achetés — d’autres, quelques jours après leur adoption.
Les femelles sont exploitées, enchaînant les portées, sans jamais sortir de leur cage. Quand, épuisées, elles ne sont plus capables de mettre bas, elles sont euthanasiées. Dans les élevages intensifs, c’est la rentabilité qui prime.
Du « stockage » de chatons dans des conditions déplorables
L’enfer n’est pas fini pour les chiots et chatons qui ressortent vivants de ces usines. Souvent, ils sont à peine sevrés. Normal : plus le chien est petit et mignon, et mieux il se vend ! Et plus l’animal part vite, moins il coûte à l’éleveur.
Dans les animaleries, les chiots, chatons et NACs sont entassés dans des cages en verre, bien trop petites pour eux. Tous les témoignages d’anciens salariés sont formels : les animaux ne sont jamais sortis ; l’été, ils suffoquent dans une chaleur étouffante ; ils manquent souvent d’eau ; les conditions de stress sont intenses.
Des conseillers formés uniquement pour vendre
La priorité des animaleries : faire acheter leurs animaux le plus vite possible. Peu importe si la famille n’est pas adéquate. La formation des vendeurs repose sur l’apprentissage de techniques de vente. Aucun enseignement sur les besoins d’un chaton, sur l’éducation d’un chiot, ou sur la santé des NACs.
Ainsi, les animaleries font facilement acheter, par exemple :
Des animaux qui finissent souvent abandonnés
Résultat : les refuges sont pleins à craquer. Les personnes qui achètent en animalerie sont rarement formées pour bien accueillir leurs animaux. Le sevrage précoce mène parfois à de graves problèmes comportementaux. À à peine 6 mois, les chiots finissent à la SPA ; les chats sont abandonnés dans la nature, livrés à eux-mêmes.
Certains adoptants, pourtant bien intentionnés, se retrouvent avec un chiot ou un chaton gravement malade quelques jours, parfois quelques heures après leur achat. La raison : l’hygiène catastrophique des animaleries et de leurs élevages partenaires ; parfois même, des papiers de vaccinations trafiqués.
La seule solution pour mettre fin aux élevages intensifs, à la maltraitance et aux abandons qui en résultent : interdire la vente de chiots, chatons et NACs en animaleries.
Rejoignez-moi dans mon combat, pour des adoptions bienfaisantes et réfléchies. Signez la pétition.