Nous appelons nos Ministres Français: Mme la Ministre Barbara Pompili (Ministre de la Transition écologique) M. le Ministre Julien Denormandie, (Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation)
à voté une loi pour interdire l'importation de la viande et la vente de produits contenant des parties du corps des kangourous australiens, en France.En outre, le gouvernement Français doit introduire des sanctions en cas de violation de cette loi et soutenir l'interdiction dans l'UE.
Les kangourous australiens sont victimes du plus grand massacre commercial de faune terrestre au monde. Dans cette famille d'animaux, certaines espèces sont aujourd'hui éteintes et d'autres sont en voie de disparition, de plus en plus d'espèces se dirigent vers l'extinction.
La France et l'Union européenne continuent d'importer de la viande de kangourou pour la consommation humaine, certaines marques de mode utilisent les peaux pour la maroquinerie et les chaussures de sport, appelées « cuir K ».
Les quotas annuels d'abattage émis par le gouvernement australien pour tuer les kangourous conduiront les différentes espèces de kangourous actuellement exploitées commercialement, à des extinctions régionales, et peut-être pire, si ce commerce n'est pas arrêté. Les feux de brousse de 2019/2020, qui ont anéanti plus de DEUX milliards d'animaux indigènes australiens, s'ajoutent à cette mise en danger, dont cinq millions seraient des kangourous et des wallabies.
On estime que 90 millions de kangourous ont été chassés au cours des 30 dernières années (soit entre 2 et 3 millions par an, source: Eurogroup for animal), abattus cruellement de nuit, parfois des coups de feux non mortels condamnant les animaux blessés à ralentir la mort atroce.
Lorsque les chasseurs commerciaux tirent sur une femelle kangourou, le code de pratique australien oblige les tireurs à tuer le joey en le matraquant ou en le frappant contre le camion des chasseurs. Les joeys dépendants s'échappent souvent dans l'obscurité pour mourir lentement et inévitablement de la famine et des prédateurs. Les kangourous sont hachés, éventrés et leurs têtes, jambes et pattes sont laissées à pourrir sur place.
Leurs corps chargés sur des ustensiles sans aucune mesure de réfrigération ou d'hygiène sont transportés parfois pendant des heures vers le refroidisseur ou le transformateur le plus proche. Tout cela se passe avec peu ou pas de contrôle de la part des autorités australiennes.
Le gouvernement australien sait que l'industrie du kangourou n'est pas viable, mais il continue de délivrer des permis de tuer bien au-delà des taux de croissance démographique annuels tout en prétendant que les populations sont en plein essor. Les estimations de la population de kangourous sont généralement exagérées, ce qui crée un risque encore plus grand pour la survie de ces beaux animaux.
Dans des conditions optimales, les populations de kangourous à l'état sauvage augmenteront d'environ 10% en moyenne. Cependant, dans des conditions de sécheresse, des baisses annuelles allant jusqu'à 60% sont attendues(source : kangaroosalive.org).
Il est biologiquement impossible pour les populations de kangourous d'augmenter rapidement et dans des circonstances qui incluent le massacre à l'échelle industrielle de plusieurs espèces de kangourous et de wallabys, qui détruit également la génération suivante.
Les membres du Congrès américain ont constaté l'échec effroyable du gouvernement australien à protéger les kangourous et considèrent qu'une interdiction aux États-Unis de tous les produits provenant des parties du corps de l'animal est nécessaire pour empêcher les massacres et l'extinction des kangourous. Parce que les États-Unis ont présenté le «Kangaroo Protection Act» au Congrès.
Il est temps pour le gouvernement français de protéger les kangourous australiens en votant une loi pour interdire l'importation de viande et la vente de produits contenant des kangourous australiens.
En outre, le gouvernement français doit introduire des sanctions en cas de violation de la loi et soutenir l'interdiction de tous les produits Kangourou dans l'UE.
Je rappelle que la France doit être garante de la législation Européenne à savoir le règlement 1099/200910 dans toutes ses règles applicables. Le règlement exige que la viande importée dans l'UE soit accompagnée d'une attestation certifiant que des exigences au moins équivalentes à celles de l'UE ont été satisfaites. Les enquêtes ont révélé que cela ne peut pas être certifié.
Sources: -1 Eurogroup for animals
-2 Kangaroo alive
- 3 Règlement CE sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort (pour s'assurer que la mise à mort est humaine et non cruelle). Ce règlement s'applique aux animaux «abattus» à des fins de dépeuplement, de lutte contre les maladies ou «à d'autres fins» et aux animaux d'élevage ect...) https://www.interbev.fr/wp-content/uploads/2013/01/celex_32009r1099_fr_txt.pdf
ENGLISH version
:
BAN THE SALE OF KANGAROOS BODY PARTS IN FRANCE
Australian Kangaroos are victims of the world's largest commercial slaughter of terrestrial wildlife. In this family of animals, some species are now extinct and others are endangered, more species are heading for extinction.
France and the European Union continue to import kangaroo meat for human consumption, and labelled as "k leather", fashion brands use the skins for leather goods and sports shoes.
The annual slaughter quotas issued by the Australian government to kill Kangaroos will lead the several Kangaroo species now being exploited commercially, to regional extinctions, and perhaps worse, if this trade is not stopped; adding to this endangerment are the 2019/2020 bush fires, that wiped out over a two billion Australian native animals, Five million of these were estimated to be Kangaroos and Wallabies.
It is estimated that 90 million Kangaroos have been hunted over the past 30 years (or between 2 and 3 million per year), cruelly shot at night, sometimes non-fatal shots condemning the wounded animals to slow agonising death.
When commercial hunters shoot a female Kangaroo, the Australian code of practice requires shooters to kill the joey by clubbing or bashing it against the hunters' truck. Dependant joeys often escape in the dark only to die a slow, inevitable death from famine and predators. Kangaroos are chopped up, disembowelled and their heads, legs and paws are left to rot on site. Their bodies loaded on utes without any refrigeration or hygiene measures and are transported sometimes for hours to the nearest chiller or processor.
All this is happening with little or no oversight by the Australian authorities. The Australian Government knows the Kangaroo industry is unsustainable, but they continue to issue permits to kill far beyond the annual population growth rates while pretending populations are booming. Kangaroo population estimates are typically exaggerated and this creates an even greater risk for the survival of these beautiful animals.
Under optimal conditions, kangaroo populations in the wild will increase at an average of around 10%. However, in drought conditions, annual declines of up to 60% are expected. It is biologically impossible for Kangaroo populations to increase rapidly and in circumstances which include the industrial scale massacre of several species of Kangaroo and Wallaby, which also destroys the next generation.
Members of the US Congress have observed the Australian Government's appalling failure to protect kangaroos and consider that a ban in the United States on all products from the animal's body parts is necessary to prevent massacres and extinction of Kangaroos.
Because the United States has introduced the "Kangaroo Protection Act" to Congress, it's time for the French Government to protect Australian Kangaroos by voting in to ban the importation and selling of products containing Australian Kangaroos. Furthermore, the French Government must introduce penalties for violations of the law and support the ban of all Kangaroo products in the EU.
I remind you that France must be the guarantor of European legislation, namely Regulation 1099/200910 in all its applicable rules. The regulation requires meat imported into the EU to be accompanied by a certificate certifying that requirements at least equivalent to those of the EU have been met. Investigations have revealed that this cannot be certified.