Intervention le 18/05/2011 au Refuge « Droit de Vivre » à Vif (ISERE)

Monsieur le Préfet,

Nous, membres de l’Association « Droit de Vivre » nous nous permettons de vous faire part de notre effroi suite à l’opération « commando » effectuée le 18 mai 2011 par la Direction départementale de la Protection et de la Population (DDPP) pour y capturer brutalement et déraciner les chats de ce refuge vers d’autres lieux.

Nous fréquentons très régulièrement, et depuis de nombreuses années, ce refuge que nous aidons financièrement et surtout nous apportons notre soutien moral à sa Présidente fondatrice qui a engagé, en plus de ses fonds personnels, avec un très grand dévouement et beaucoup de cœur, depuis plus de vingt ans, un combat pour recueillir dans les meilleurs conditions possibles et assurer un « droit de vivre » à tous ses animaux souvent lâchement abandonnés .

Nous sommes très choqués des conclusions dont nous avons pris connaissance, de la DDPP et sommes révoltés de l’application stricto sensu d’un règlement (dans son extrême) sans tenir compte de la réalité du terrain et du quotidien que doivent affronter tous les jours sa présidente et les nombreux bénévoles qui participent efficacement à la survie et la protection des animaux.

Ce qui s’est passé est vraiment indigne d’un pays de droit dans lequel nous vivons et aussi pour Gilberte BILLEREY et son Association, qui voient là, en un jour, l’anéantissement de toute une œuvre bâtie patiemment avec un énorme travail, par une procédure administrative, sans aucun égard et aucun cœur. C’est sincèrement décourageant et ce n’est pas faire honneur au monde associatif qui , avec des petits moyens, tente désespérément, d’apporter des solutions au réel problème de l’abandon des animaux

Aussi par la présente, nous vous sollicitions de votre haute bienveillance afin de tenter d’apaiser cette situation et de trouver une solution plus que favorable au profit de l’Association « Droit de Vivre » que nous continuerons de soutenir.

Recevez, Monsieur le Préfet, l’expression de notre très haute considération.