Il s’agit sans aucun doute de la plus grosse affaire de maltraitance animale de ces dernières années.
Pendant plus de dix ans, plusieurs signalements et plaintes ont été déposés contre un élevage canin du Nord comprenant 6 sites.
Malgré l’indignation des visiteurs et de certains membres du personnel, toutes les plaintes seront classées sans suite. Il a fallu attendre 2022 pour qu’Arielle, une lanceuse d’alerte, enquête et recueille plusieurs témoignages, qui porteront enfin leur fruit.
En mars 2023, les gendarmes se déplacent sur les lieux de l’horreur. Là où ils s’attendaient à ne trouver qu'à peine une centaine de chiots, ce seront 400 chiens qui seront sauvés, autrement dit, beaucoup trop pour les capacités d’accueil des lieux, et le peu de personnel sur place.
Parmi ceux-ci, beaucoup seront euthanasiés sur place, trop faibles pour être transportés.
Les détails sur les conditions de vie de ces chiens sont glaçants.
L’eau et la nourriture manquent cruellement. La plupart des chiens, cadavériques, sont laissés pour morts, agonisants parfois pendant plusieurs jours dans d’atroces souffrances.
Dans certaines vidéos prises par Arielle, on ne parvient même pas à distinguer si certains chiots, complètement apathiques, sont encore vivants.
À cela s’ajoute, immanquablement, le manque de soin, même primaires.
Là encore, les détails font froid dans le dos.
Lors de son audition par les gendarmes, l’une des salariés confiera qu’une jeune Berger Allemand était si maigre qu’on voyait ses os à travers ses escarres, d’où le pus s’écoulait.
Le nettoyage n’y est jamais fait, laissant les boxes et les espaces communs dans des états déplorables.
Beaucoup de chiots meurent quasi-instantanément après la naissance, étouffés entre le corps de leurs mères, épuisées des cadences de reproduction qui leur sont imposées, et les sols, souillés par la crasse et les déjections.
Les décès s'enchaînent à des cadences industrielles et dans la plus grande indifférence.
De temps en temps, le personnel récupère les cadavres de chiots, qu’ils s’empressent d’enterrer dans un terrain vague, près de l’élevage, ou de stocker dans le frigo familial de l’élevage, en attendant.
Malheureusement, même les adoptés ne sont pas épargnés pour autant.
La plupart d’entre eux décèdent peu de temps après leur adoption, en raison de maladies incurables contractées pendant leur séjour sur l’un de ses sites.
Aujourd’hui, leur jugement approche à grands pas.
Ce mercredi 10 juillet, les 3 éleveurs et 3 vétérinaires impliqués dans cette affaire devront répondre au 44 délits qui leur sont reprochés.
En signant cette pétition, vous demandez :
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